Abdou Karim Baguian dit Lota a, au cours d’une conférence de presse à Toécé, près de Manga, annoncé officiellement sa candidature à la présidence de la Fédération burkinabè de foot. C’était le samedi 6 juin 2020
Amado Traoré, Lazare Banssé, Bertrand Kaboré, Mory Sanou, Laurent Blaise Kaboré et maintenant Abdou Karim Baguian. Ce 6e candidat à la présidence de la Fédération burkinabè de football est un amoureux du sport roi depuis sa tendre enfance. Il fait ses premiers pas au sein de l’équipe du lycée Zinda lors des compétitions de l’USSUBF. Il intègre plutard le Santos FC. Fervent supporter de l’ASFA Yennega, il entre dans le bureau du comité central. C’est donc avec le même engagement que ce natif de Manga a décidé de prendre part à la course pour la présidence de la FBF, le 22 août prochain.
Selon M. Banguian, l’une de ces premières actions sera de réconcilier les acteurs du football burkinabè et ramener la cohésion. «Je vais impliquer toutes les couches et travailler à apaiser les cœurs. Aucun candidat ne m’effraie» a-t-il précisé. L’un des grands chantiers du 6e candidat est la restructuration des clubs et pour cela, une fois investi, le fils du centre-sud promet de créer une structure avec des experts sportifs qui vont se charger du diagnostic du fonctionnement des différentes formations. Cela va donc permettre de mettre fin aux arriérés de salaires.
Par ailleurs, sous le mandat de Lota, des lois vont être votées pour que le barème salariale des clubs de première division soit relevé à plus de 300 000 F CFA. Au lieu de 10 millions, le champion national va s’en tirer avec 100 millions de F CFA. Les mesures d’accompagnement vont permettre à chacun des 16 clubs de 1re division d’obtenir 50 millions pour mieux se préparer.
Les réalisations du programme de Lota dont le thème est « La rétrospective du football burkinabè, les acquis et les défis en perspectives », vont permettre à chaque fin du championnat, au meilleur entraineur et arbitre, de bénéficier de formations et de stages à l’extérieur grâce à des partenariats internationaux.
Parlant de son engagement politique, Lota a expliqué que son image n’est pas ternie après le procès du putsch manqué. « Je dis juste tout haut ce que les autres pensent si bas », a-t-il conclu.
W . Harold Alex Kaboré
