Développement du Burkina: ” Vison Burkina” prône la démilitarisation
Né officiellement depuis le 3 janvier 2020, le nouveau parti « Vision Burkina » a fait sa rentrée politique le 13 juin au CBC. Cette formation propose l’idéologie du pacifisme se basant sur la démilitarisation du pays en vue de réallouer les fonds de l’armement à des secteurs. prioritaires.
Le nouveau parti va grossir très probablement les rangs du chef de file de l’opposition, selon son président, Pascal Do Pascal Sessouma. Il s’agit pour les pacifistes dans leurs différentes actions, de renoncer à la militarisation puisse qu’étant convaincu que les armes ne sont pas un bon moyen de règlement des conflits.
7 engagements vont permettre aux pacifistes de travailler au retour de la paix : la rotation du pouvoir par zone géographique afin d’éviter les exclusions ; la réforme de la justice ; le rétablissement de la paix et de la sécurité ; la réorganisation de l’exercice du pouvoir d’Etat, la refonte de l’administration publique, le refus de la corruption, la reconnaissance et l’encadrement de la chefferie coutumière. L’investiture du candidat à la présidentielle se fera le 4 juillet prochain à Bobo Dioulasso lors du congrès du parti.
Selon le SG du parti, Sié Pierre Palenfo, cette formation politique ambitionne participer au débat politique en contribuant à l’avancé démocratique du pays. « Dans ce contexte nationale rythmé par la pandémie de la Covid19 ou les populations sont tourmentées quand on annonce la création d’un parti expriment ainsi une lassitude par rapport à l’élite. Et pourtant, il s’agit comme Simone de Beauvoir l’a dit, de réconcilier morale et politique et réconcilier l’homme avec lui-même » ; a -t-il souligné.
Qui est Pascal Kiemdoro Do Pascal Sessouma ?
L’homme a débuté sa carrière à la RTB en 1981 et a connu le régime des présidents Saye Zerbo, Jean Baptiste Ouédraogo et aussi la révolution conduite par le capitaine Thomas Sankara. Confronté à des problèmes avec les CDR, il a dû s’exiler pour se retrouver au Canada où il a fait carrière au niveau d’une chaine de télé qui se nomme Télé Québec. Cette expérience lui a permis de voyager partout dans le monde. Après avoir passé 10 ans au Canada, à la faveur de l’ouverture démocratique, il est revenu au Burkina Faso en 1997. Là, il a été réintègre la fonction publique, notamment la RTB mais pas pour longtemps puisqu’il va quitter ses nouvelles fonctions en vue de créer son agence de communication. Il rejoint à nouveau la fonction publique où il servira à l’ISTIC. C’est finalement en tant que directeur de la communication de la maîtrise d’ouvrage de l’aéroport de Donsin qu’il prend sa retraite. Malgré ces nombreux voyages, l’ancien journaliste s’est établi chez lui et a décidé de se faire entendre à travers son parti politique.
W . Harold Alex Kaboré