Pour sûr, le comité d’organisation a tout mis en œuvre pour retenir l’attention des jeunes lors de la cérémonie organisée pour la rentrée politique du PDIS-Laafia (Parti démocratique pour l’intégrité et la solidarité), un parti de la majorité présidentielle. C’était dans l’après-midi du samedi 20 juin 2020.
Mis à l’honneur à travers le thème « jeunesse et engagement politique », les jeunes ont été suffisamment égayés par une dizaine de prestations artistiques. C’est donc avec un plaisir non dissimulé qu’ils se sont « enjaillés » avec différents genres musicaux parfois accompagnés de danses savamment chorégraphiées, sans oublier bien sûr les séquences humoristiques.
Ce moment de divertissement a certainement apporté repos et apaisement à l’esprit de ceux qui se sentaient particulièrement concernés par le thème du jour, si bien qu’ils sont restés sagement assis pour écouter le discours que le président par intérim du parti, Jacob Tarpaga, avait à partager avec eux.
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Pour ce juriste pénaliste, les jeunes doivent avoir une conscience politique. « Actuellement, le Burkina traverse des crises inédites. Nous devons nous intéresser à ce qui se passe dans notre pays et nous poser les bonnes questions. Quelles sont les décisions qui sont prises pour nous ? Voilà le genre de choses que nous devons chercher à savoir », a déclaré l’orateur, estimant qu’il est nécessaire pour chacun de s’engager et de le faire avec sagesse. A son avis, cette participation va préparer et outiller la jeunesse à faire face au monde de demain.
Pour le premier responsable de la formation politique qui se réclame de la social-démocratie, le PDIS-Laafia, reconnu officiellement en janvier 2020, est déjà bien implanté dans les différentes régions du Burkina. Interrogé sur les futures échéances électorales, le président a déclaré qu’ils vont d’abord réorganiser le parti, le but étant d’avoir des hommes capables de défendre les intérêts du pays. Il ne tardera pas à ajouter : « Nous avons mené une campagne de proximité et dans toutes les régions où nous sommes allés, nous avons rencontré nos militants pour connaître leurs préoccupations. Nous comptons mener une politique qui prend en compte la base. C’est ensemble que nous allons développer le parti pour avoir de l’impact lors des élections à venir ».
Dès sa création, le groupe a formulé sa demande d’adhésion à l’APMP (Alliance des partis de la majorité présidentielle). Ainsi, le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès) et d’autres formations politiques affiliées à l’APMP ont été représentés à cette rentrée politique.
Zalissa Soré
