Ministère du Commerce : Des produits frelatés d’une valeur de 6 millions de FCFA détruits
Une fois de plus, le centre d’enfouissement technique de Tanghin a vu la destruction de produits frelatés.
Il s’agit de liqueurs en sachets plastiques, de bouteilles PET de moins de 30 centilitres, de produits alimentaires et des sucreries de mauvaise qualité. Le tout a été saisi par la Brigade mobile de contrôle économique et de la répression des fraudes (BMCRF) sur l’ensemble du territoire burkinabè.
Ces produits d’une valeur de six millions de FCFA étaient dans des sachets et des bouteilles, soit 300000 litres de liqueurs ou encore l’équivalent de plus de 1500 barriques de 200 litres de liqueurs qui ont fait l’objet de destruction ce jeudi 2 juillet 2020. Ces marchandises impropres à la consommation ont pu être découvertes grâce à une coordination des activités de la gendarmerie, de la police nationale, de la douane, de la ligue des consommateurs et avec la collaboration de la population, a indiqué Yacouba Bila, coordonnateur général de la brigade mobile de contrôle économique et de la répression des fraudes.
Les débits de boissons ont un an pour se conformer au nouveau cahier de charges
Après la destruction des produits, le coordonnateur de la Brigade, Yacouba Bila, a animé une conférence de presse au cours de laquelle il est revenu sur le plan de la lutte que le ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat a entreprise. Il s’agit de l’interdiction, le 6 septembre 2019, de la production, de l’importation et de la commercialisation des liqueurs et autres spiritueux en sachets plastiques et en PET de moins de 30 centilitres sur toute l’étendue du territoire national. S’en est suivi un arrêté ministériel quelques jours plus tard. La dernière étape a été la mise en place d’un comité interministériel chargé d’élaborer un cahier de charges dont le projet sera validé dans les jours à venir.
Avec cette nouvelle disposition, l’autorisation d’implantation ne suffira plus pour installer une unité de production d’alcool. Il faudra désormais respecter les normes définies en matière d’équipements, d’infrastructures, de positionnement de l’outil de production. Il faut aussi disposer d’un laboratoire à l’interne et signer une convention avec une structure agréée pour suivre la production. L’autorisation sera donnée après la visite d’un comité interministériel.
Le coordonnateur a indiqué que les sociétés exerçant dans la clandestinité seraient purement et simplement fermées. Quant aux autres, il a déclaré qu’elles auraient une année pour se conformer au nouveau cahier de charges.
Zalissa Soré