Grève de 48 h au Burkina : le mouvement syndical ne désarme pas
Le collectif syndical CGTB, l’Intersyndical des magistrats, la Coordination des syndicats du MINEFID et d’autres syndicats autonomes observent les 8 et 9 juillet 2020, un arrêt de travail. Ces travailleurs réclament la satisfaction de leur plateforme revendicative composée de 5 points :
- L’arrêt des mesures de baisse du pouvoir d’achat et amélioration de celui-ci en rapport avec le coût de la vie ;
- L’arrêt des atteintes aux libertés démocratiques et syndicales ;
- L’arrêt du pillage des ressources nationales ;
- La garantie du droit à la sécurité des populations ;
- Le respect et la mise en œuvre des différents engagements pris par le gouvernement vis-à-vis des syndicats des travailleurs ;
Après avoir respecté les piquets de grève dans les différents services, les grévistes se sont retrouvés à la bourse du travail afin d’écouter les leaders syndicaux, discuter et passer le temps. Bassolma Bazié, a expliqué à ses camarades de lutte que leurs revendications seront prises en compte quel que soit le régime et qu’en attendant, la division et les suspicions ne doivent pas régner en leur sein.
-Bassolma Bazié sur la restauration de l’autorité de l’Etat
-Bassolma Bazié se prononce sur les lois
W. Harold Alex Kaboré