Incivisme sur les réseaux sociaux : Des commerçants avocats des autorités politiques et coutumières

Une conférence de presse pas comme les autres. C’est ce à quoi nous avons pris part ce jeudi 9 juillet 2020 à Ouagadougou. Cette rencontre a été organisée par le Réseau des syndicats et associations pour le développement du secteur privé au Burkina Faso qui a voulu attirer l’attention des populations sur l’incivisme et soutenir les actions du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Durant ce point de presse, les conférenciers n’ont pas voulu aller droit à  leur but : dénoncer les messages irrévérencieux à l’encontre de personnalités politiques et coutumières sur les réseaux sociaux. C’était sans compter avec la détermination des journalistes qui n’ont pas hésité à cuisiner ces commerçants réunis au sein du Réseau des syndicats et associations pour le développement du secteur privé au Burkina Faso.

En effet, après avoir relevé le manque de respect de plus en plus  grandissant de certains citoyens envers les autorités politiques et coutumières et stigmatisé cela d’attitude indigne de burkinabè, voire  d’africain, les animateurs de la conférence ont dû faire face aux multiples questions des hommes de médias qui ont estimé que ce point de vue méritait d’être illustré avec des cas concrets. Face à l’insistance des journalistes, les conférenciers ont fini par lâcher le morceau : « Il y a plein d’insultes sur les réseaux sociaux. Nous nous garderons de sortir ces choses de notre bouche mais nous pouvons vous dire que récemment on a vu quelqu’un insulter le Larlé naaba. Et même Abdoul Karim Baguian dit Lota. Ce n’est pas bon. On a vu aussi le cas du maire de Ouagadougou, Armand Pierre Béouindé, qui est vilipendé depuis qu’il a été accusé de malversations. Si la justice est indépendante, on doit la laisser trancher ».

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Pour le président du réseau, El hadj Moumouni Kaboré, il faut plutôt se concentrer sur l’essentiel. Selon lui, il faut encourager par exemple le président Roch Kaboré qui arrive à bâtir le pays malgré l’insécurité, la pandémie de covid19, les mouvements sociaux, etc. « Même si on n’aime pas le chef de l’Etat, on doit reconnaître qu’il travaille », a-t-il soutenu.

Cette conférence de presse a été aussi l’occasion pour le réseau d’inviter les populations à se faire enrôler pour pouvoir voter, en temps opportun, le candidat de leur choix.

Zalissa Soré