Société

L’ONI s’ouvre pour mieux se faire connaître

Une journée porte ouverte, voici ce par quoi l’Office national d’identification (ONI) entend se faire connaître auprès du public. Première du genre, cette activité vient en prélude à la commémoration de la journée internationale de l’Identité qui sera célébrée le 17 septembre 2020 au Burkina Faso. La cérémonie d’ouverture de ses activités a eu lieu ce 14 septembre 2020 au siège de l’ONI à Ouagadougou.

«Le travail qui se fait ici n’est pas connu », déclare Clément Ouongo, directeur de cabinet du ministre de la sécurité à la journée porte ouverte de l’0ffice nationale d’identification (ONI). Si cette journée vise déjà à faire connaître cet établissement public de l’état (EPE), il n’en demeure pas moins que les médias sont invités à donner de la visibilité à l’institution d’où l’invite du directeur de cabinet du ministre Ousseni Compaoré : « C’est grâce à vous que les citoyens burkinabè pourront apprécier ce qui se passe ici ».

L’ONI  se dévoile aux journalistes

Ils n’ont rien à cacher, et qui mieux que le premier responsable de l’institution Kayaba Aristide Béré de l’affirmer sans ambages : « Nous n’avions rien à cacher », avec cependant une petite réserve, « en dehors de nos mots de passe » et les mesures de sécurité qui protègent la salle de conception des cartes nationales d’identité burkinabè (CNIB). Dans cette salle, interdiction est faite de filmer ou de photographier pour des raisons sécuritaires. En plus de cette salle les journalistes ont visité d’autres endroits comme la salle de la biométrie, celle de l’investigation judicaire et enfin celle en charge de la conception des passeports. Le passage d’une salle à l’autre a été rythmé d’explications et d’éclaircissement sur certaines questions soulevées. Ainsi, on a appris que l’institution a une capacité de production de 7000 cartes d’identités par jour.

Kayaba Aristide Bere, DG de l’Oni(g) et Clément Ouongo directeur de cabinet du ministre de la sécurité(m)

Plusieurs défis restent à relever

En dépit des efforts consentis pour l’opérationnalisation de l’ONI, beaucoup reste à faire. A cet effet, on a noté l’engagement du ministre de la Sécurité qui, par la voix de son directeur de cabinet, entend mettre les moyens afin que l’acquisition des documents d’identités ne soit pas un parcours de combattant. C’est pourquoi l’amélioration des conditions de travail des 1000 agents de l’institution, et les investissements pour un cadre de travail plus approprié sont des défis que le ministère de tutelle entend relever. Par ailleurs l’autre défi qui devrait être relevé en 2021, est celui de la confection de la carte de la Cedeao, pour la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace. Dans cette perspective, le directeur général de l’institution a déclaré que 5 centres de productions verront le jour à Kaya, Fada, Ouahigouya, Dédougou et Gaoua. « Ces centres visent à rapprocher l’ONI des populations », s’est-il réjoui.

Camille Baki

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