Société

Expertise publique burkinabè : Adopter une stratégie de valorisation pour mieux s’imposer à l’international

Dans bien de domaines d’activités, l’expertise publique burkinabè reste encore peu valorisée malgré des avancées enregistrées ces dernières années. C’est le constat qui a valu la mise en place d’une stratégie nationale de valorisation assortie d’un plan d’actions triennal, lesquels ont été examinés et adoptés le 24 septembre 2020 à Ouagadougou à la faveur d’un atelier national.

Au terme de cet atelier a été validé le projet de stratégie nationale de valorisation de l’expertise publique burkinabè

A croire le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Séni Mahamadou Ouédraogo, la gestion, la promotion et la valorisation de l’expertise nationale constituent une préoccupation aussi vielle que le Burkina indépendant, car ayant toujours constitué un pan important de la politique gouvernementale. De l’adoption d’une politique de formation des cadres  dès l’accession du pays à l’indépendance à la création de plusieurs structures en charge de la problématique, telle que la Coordination des écoles et centres de formation professionnelle, des initiatives n’ont pas manqué.

En fin 2017, 469 fonctionnaires internationaux burkinabè ont été identifiés dans 24 entités du système des Nations unies. Un an plus tard, soit en décembre 2018, cet effectif a été estimé à un peu plus de 500 repartis au sein de 26 entités onusiennes.  Des progrès certes, mais le nombre de fonctionnaires internationaux burkinabè demeure des plus faibles dans l’espace sous régionale ouest-africaine, selon Mathias Traoré, secrétaire permanent de la Coordination des écoles et centres de formation professionnelle.

Pourquoi une stratégie de valorisation de l’expertise publique? Jean-Marie Sompougdou répond

C’est au regard de cette faible valorisation de l’expertise publique qu’a été élaboré une stratégie nationale assortie d’un plan d’actions triennal, examinés et validés ce 24 septembre à Ouagadougou. Par l’adoption de cette stratégie, le Pays des Hommes intègres veut répondre à une nécessité, celle de disposer d’une administration moderne, performante et porteuse de développement et au service de l’intérêt général et du citoyen. Dans le même temps,  il s’agit de valoriser les compétences publiques aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, de sorte à assurer la disponibilité d’une expertise publique concurrentielle et compétitive. Pour le directeur de cabinet du ministre de la Fonction publique, qui au nom de ce dernier, a présidé l’ouverture de l’atelier, la stratégie, une fois adoptée, va donner au gouvernement un outil opérationnel d’action à même d’ouvrir plus de portes aux Burkinabè sur le marché de l’expertise internationale.

Bernard Kaboré

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page