Initialement prévu pour les 21 et 22 septembre 2020, le Cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue Etat/secteur privé s’est finalement ouvert ce lundi matin à Bobo Dioulasso sous le thème « le rôle de la commande publique dans la promotion du secteur privé ». Nous vous proposons, ci-dessous, le discours prononcé par le Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré, président de cette rencontre de deux jours jours.
Je me réjouis de présider personnellement la cérémonie d’ouverture de la rencontre nationale du Cadre de concertation et d’Orientation pour le Dialogue Etat/Secteur Privé initialement programmée pour se tenir les 21 et 22 du mois courant puis repoussée au 28-29 septembre 2020 du fait de contraintes majeures.
Tout en vous remerciant pour votre compréhension face à ce contretemps, je reconnais que cette modification du calendrier, intervenue sur le tard, a pu peser sur vos plannings respectifs.
Vous m’en voyez désolé.
Je voudrais cependant que vous trouviez, à travers ce réaménagement, l’expression du grand intérêt que je porte à cette rencontre et mon profond attachement au dialogue pour relever les défis communs du développement de notre pays.
Permettez-moi donc, de vous traduire tout le bonheur que j’éprouve à être parmi vous ce matin, à l’occasion de la 3ème édition du CODESP. C’est le lieu pour moi de saluer avec déférence, la forte mobilisation de l’ensemble des acteurs du monde des affaires de notre pays, et plus singulièrement, la grande contribution de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso, dans l’organisation des présentes assises.
La présence de chacun d’entre vous est le symbole de son attachement au dialogue constructif et nécessaire pour trouver des solutions structurelles aux problèmes qui entravent le développement du secteur privé que nous reconnaissons comme étant le moteur de notre économie.
Mesdames et Messieurs ;
Comme vous en avez tous conscience, le Cadre de concertation et d’Orientation pour le Dialogue Etat/Secteur Privé constitue une tribune permanente d’échanges, entre le gouvernement et les acteurs économiques que vous êtes, autour de problématiques majeures portant sur la promotion de vos activités.
La présente édition se tient dans le contexte difficile de la pandémie à coronavirus (COVID-19). Celle-ci a durement frappé vos activités, l’économie nationale et notre vie sociale. La crise liée à la COVID-19 nous rappelle l’importance, voire l’exigence du dialogue pour vaincre les périls auxquels nous sommes confrontés ensemble.
Je saisis donc cette opportunité solennelle, pour vous féliciter au sujet de la capacité de résilience dont vous avez su faire preuve face à ce choc.
C’est aussi le lieu pour moi de vous traduire toute la reconnaissance du Gouvernement, quant à votre contribution exemplaire dans la riposte contre cette maladie, à travers l’élan de solidarité qui s’est développé depuis son déclenchement en mars dernier.
Au nom du Président du Faso qui s’est personnellement investi pour éviter le pire, je vous encourage à maintenir le cap dans vos efforts en vue d’assurer la prospérité dans vos affaires.
Dans ce combat commun, je tiens à vous réaffirmer la solidarité du Gouvernement, engagé à continuer et à intensifier ses actions visant à atténuer l’impact négatif de la pandémie sur les activités socioéconomiques.
A travers ses différentes interventions, le Gouvernement entend vous accompagner à surmonter les difficultés engendrées par la COVID-19.
En effet, le Président du Faso a fait le choix stratégique de se fonder sur la transformation structurelle de l’économie nationale en vue du développement du Burkina Faso. Cette option exige, aujourd’hui plus qu’hier, d’œuvrer à la promotion du secteur privé.
C’est pourquoi, je salue à juste titre le thème qui nous réunit et qui concerne : « le rôle de la commande publique dans la promotion du secteur privé ».
Par ce choix, le Gouvernement reconnait que la commande publique constitue un des leviers importants de la croissance des entreprises puisqu’elle représente une part considérable de la demande qui leur est adressée.
A cet égard, je suis convaincu qu’un système de commande publique efficient, basé sur la transparence et la non-discrimination, peut non seulement garantir l’utilisation optimale des ressources publiques mais constituer également un puissant instrument de développement du secteur privé.
Ainsi, après les concertations régionales et sectorielles, nous nous retrouvons ici afin d’échanger sur les préoccupations transversales majeures et les préoccupations résiduelles issues de ces instances.
De même, nous traiterons des recommandations de l’étude relative à cette thématique.
Mesdames et Messieurs ;
J’ai foi en la qualité des discussions que nous entamons ce matin et je nourris l’espoir que la pertinence des résolutions et des recommandations nous permette, de consolider les acquis déjà engrangés.
J’ai également la conviction qu’à l’instar des précédentes éditions, la présente rencontre sera empreinte de franchise et de courtoisie dans les échanges ainsi que de réalisme dans les propositions.
En tout état de cause, je lance un appel afin que nous gardions à l’esprit que ce cadre est un espace de dialogue et de concertation, un creuset de propositions pour fédérer nos énergies en vue de consolider le processus de développement de notre pays.
Avant de clore mon propos, je réitère ma profonde reconnaissance aux autorités administratives, politiques et coutumières de la Région des Hauts-Bassins et, en particulier, à celles de la ville de Sya, pour leur accueil chaleureux et leur hospitalité légendaire.
Je renouvelle ma reconnaissance à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso, à son Président ainsi qu’à l’ensemble des parties prenantes pour leur engagement et appui.
Sur ce, je déclare ouverte, la 3ème édition du Cadre de Concertation et d’Orientation pour le Dialogue Etat/Secteur Privé.
Je vous remercie pour votre aimable attention.
