Rapport du REN-LAC sur l’état de la corruption : Entrée en matière
Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a présenté son rapport 2019 sur l’état de la corruption au Burkina Faso ce vendredi 9 octobre 2020 à Ouagadougou.
1990 personnes (dont 49,3% de femmes) ont été enquêtées.
Dans 13 villes sur 14 où le sondage a eu lieu, plus de la moitié des enquêtées estime que la corruption est fréquente, voire très fréquente.
75,7% des personnes enquêtées estiment que la corruption en 2019 est fréquente, voire très fréquente. Cette proportion est en augmentation par rapport à celle de 2018 avec 8,5 points de pourcentage.
40,0% estime que la corruption est en augmentation par rapport à 2018.
Au cours de la période 2006-2019, la plus forte proportion de ceux qui trouvent que la corruption régresse a été enregistrée en 2016.
20,8% ont affirmé avoir personnellement offert au moins une rétribution illégale à des agents publics en échange. Ce pourcentage est en augmentation de 4,8 points par rapport à 2018.
Les femmes semblent être plus vulnérables à la corruption dans la recherche du travail (60,3%) et au niveau de la santé (37,9%).
51,6% des enquêtés ne sont pas satisfaits de la lutte du gouvernement contre la corruption dans le pays.
Les services les plus corrompus en 2019 sont : la Police municipale (54,9%) dans le contrôle de la circulation urbaine ; la Douane (27,5%) ; la Police nationale (18,9%) ; la DGTTM, Direction générale du transport terrestre et maritime (15%) et la Gendarmerie (12,3%).
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