Fin de la campagne électorale : Ces affiches de propagande qui trônent toujours dans les rues de Ouaga
Ouverte le samedi 31 octobre 2020 à zéro heure, la campagne électorale a officiellement pris fin le vendredi 20 novembre 2020 à 24 heures. Un coup de sifflet qui met fin à toute propagande électorale. Toutes les affiches de campagne qui trônent aux abords des rues devaient être remballées dès ce matin. Mais qu’en est-il réellement sur le terrain ? Voici notre constat.
De ce que nous avons pu voir ce samedi matin aux environs de 6h, les régies publicitaires n’ont pas chômé cette nuit. En effet, sur plusieurs panneaux, les candidats aux élections présidentielles et législatives sont méconnaissables. Il ne reste plus grand-chose des posters géants qui surplombaient les rues de la capitale burkinabè. Les affiches ont été minutieusement grattées même si dans certains cas on parvient encore à distinguer le nom du parti ou la photo du candidat.
Sur le boulevard France-Afrique en passant par le rond-point de la Patte d’oie pour rejoindre la voie qui mène à l’aéroport international de Ouagadougou, trônent encore des posters géants de la NAFA (Nouvelle alliance du Faso) et de Tahirou Barry, entre autres. Mais celui qui détient le record d’affiches non détruites est certainement le président Roch Kaboré.
En effet, on s’est amusé à compter le nombre mais on a vite fait d’oublier cette idée, la tâche s’avérant difficile. Et les mêmes images, toujours intactes, surplombent encore bien d’endroits de la ville.
A l’ouest de la ville, c’est le même constat. Ainsi, le mur du Centre médicale avec antenne chirurgicale (CMA) de Pissy, le mur du camp militaire Sangoulé Lamiza, l’échangeur de l’ouest (Gounghin), le pont Kadiogo, le mur du Conseil Burkinabè des chargeurs (CBC), le rond-point de la bataille du rail, etc. sont chargés des posters des partis politiques. Si certaines affiches connaissent des tentatives de dégradation, d’autres sont par contre intactes.
C’est le constat fait, à quelques encablures du marché de Pissy, ou sur un domicile peint au couleur du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), un géant poster du candidat Roch Kabore ne manquent d’attirer l’attention des passants. Même observation sur le bâtiment R3 en face de la gendarmerie de Boulmiougou, et sur un panneau en face du siège du FESPACO.
La question qui se pose c’est « qu’est ce qui n’a pas marché ?». Effectivement, qu’est-ce qui n’a pas marché quand on sait que la loi oblige les publicitaires à ôter ces affiches dès la fin officielle de la campagne.
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De plus, à côté de cette publicité encadrée, il y a les « affichages sauvages » qui dominent encore la majorité des artères de la capitale.
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