Journée électorale à Ouaga : Déroulement du scrutin au centre témoin de l’école primaire de Dayongo
C’est enfin la journée électorale. Les burkinabè se rendent aux bureaux de vote ce 22 novembre pour élire le futur président du Faso et leurs représentants à l’Assemblée nationale. Les habitants de l’arrondissement 11 de Ouagadougou ne sont pas en reste. A l’école primaire de Dayongo que nous avons choisi comme emplacement témoin, le démarrage du double scrutin a été effectif dès 6h. Pas d’incident majeur.
Dès 5h 30, presque tous les sept bureaux de vote logés à l’école primaire de Dayongo sont ouverts. Les différentes équipes sont à pied d’œuvre pour les derniers réglages. Les bureaux sont repartis en deux blocs dénommés Dayongo 1 et Dayongo 2. Cela suffit pour un peu désorienter quelques électeurs matinaux qui veulent s’assurer d’être au bon endroit avant l’ouverture officielle du scrutin. Au compte-goutte, les inscrits sur les listes électorales prennent d’assaut les lieux. D’un bureau à l’autre, la longueur de la file diffère.
A 6h 00, le scrutin est déclaré ouvert au bureau N°2 de Dayongo 2 qui attend 309 électeurs. Au même moment, à quelques secondes près, les six autres bureaux sont, eux aussi, officiellement ouverts. Les présidents présentent aux votants les urnes vides avant de les sceller sous le regard vigilant des éléments de la sécurité et en présence d’observateurs. Puis le vote peut commencer. Avant d’accomplir ce devoir civique qui se tient dans un contexte de covid-19, il faut se frotter les mains avec du gel hydro-alcoolique dont les flacons sont soigneusement disposés à l’entrée de chaque bureau.
Une fois devant l’équipe du bureau, l’électeur présente ses documents de vote. Après vérification, il est autorisé à aller dans l’isoloir faire son choix avant de glisser son bulletin dans l’urne dédiée (présidentielle ou législatives). Cela accompli, il ne lui reste plus qu’à tremper le doigt dans l’encre indélébile avant de quitter la salle. Jérôme Kuéla a été le premier au bureau de vote N°2 de Dayongo 2. Pour lui, voter à la première heure répond à une volonté de ne pas perdre trop de temps dans un rang qui s’allongera au fur et à mesure que les heures passent. Mais pas que, c’est aussi, dit-il, donner plus de chance à son candidat ou à son parti de remporter la victoire. Mais par-dessus tout, le quadragénaire, de confession chrétienne, a voulu se libérer plus tôt afin de pouvoir se rendre à l’église pour louer Bon Dieu.
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Comment se déroulera le reste de cette journée électorale ? Nous y reviendrons incessamment.
Bernard Kaboré