Police nationale : Désormais un point mensuel des opérations de lutte contre le banditisme
La police nationale du Burkina se met à l’air du temps : comme les Forces armées nationales ou encore la Force Barkhane au Sahel, les poulets du Burkina feront désormais, et à un rythme mensuel, le point de leurs opérations de démantèlement des réseaux de délinquants. Pour le tout premier, celui du mois de novembre, l’on retient, entre autres, la mise aux arrêts et le déferrement de cinq présumés délinquants, spécialisés dans les agressions, le vol d’engins à deux roues et d’objets de valeur.
Selon le tout premier bilan mensuel des opérations de la Police nationale, il faut retenir que novembre n’a pas été de tout repos pour la plupart des commissariats. A celui de l’arrondissement de Nongr-Mâssom, ce sont sept présumés malfrats qui ont été mis aux arrêts et déférés. Les présumés bourreaux agressaient leurs victimes à l’aide d’une arme à feu et opéraient dans les quartiers Tanghin, Kamboinsin, Bendogo, Somgandé, Ouaga 2000 et Kossodo.
A Boulmiougou, deux présumés délinquants ont eux aussi été mis aux arrêts et déférés pour des faits de vols à main armée et de cambriolage dans la ville de Ouagadougou.
Des arrestations suivies de déferrements ont été également effectués par le commissariat de l’arrondissement de Bogodogo (05 présumés délinquants); le Service régional de la police judiciaire du Centre (05 présumés délinquants); et le Commissariat de police de Ouaga 2000 (03 présumés délinquants). Ces bandits se sont spécialisés dans le vol à l’arraché aux alentours de l’échangeur de Ouaga 2000, de la ZAD et du Monument des héros nationaux.
En termes d’objets saisis au cours de ces différentes opérations, on dénombre 103 téléphones portables, 32 engins à deux roues, 4 pistolets automatiques, 11 armes blanches, 4 téléviseurs, 2 bouteilles de gaz, etc.
Après avoir ainsi fait le bilan de leurs opérations à Ouagadougou, les autorités policières ont prodigué quelques conseils pratiques aux populations dont le renforcement de l’éclairage des cours et devantures des concessions, le contournement des zones à risque pendant les heures tardives.
B.K.