Dépôt préavis de grève : les chauffeurs et les autorités s’accorderont-ils pour de bon ?
Les chauffeurs routiers ont annoncé une grève qui va se tenir du 22 au 26 février 2021. Depuis, le compte à rebours est lancé et les autorités ont entamé les négociations. Afin de savoir ce qui coince toujours nous avons pris langue avec le président de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB), Brahima Rabo, qui nous a confié que la question du bon de charge divise encore. Entre quelques coups de fil, dont celui de Simon Compaoré, il a répondu à nos questions le 10 février 2021.
Qui avez-vous rencontré et qu’est ce qui est ressorti de vos échanges ?
L’UCRB et la Confédération Syndicale Burkinabè (CSB) ont déposé un préavis de grève. Le 9 février 2021, dans la soirée nous avons été joints par le ministre Vincent Dabilgou qui nous a invité à la table des discussions le lendemain. Nous avons discuté. L’ambiance était bon enfant et nous espérons que nous allons nous accorder. Il y a de l’espoir.
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Quel est la position des différentes faitières sur la question ?
Je ne peux répondre à cette interrogation. Les syndicats sont différents. Nous plaidons la cause des chauffeurs. De l’autre côté ce sont les patrons qui ne sont pas forcément affectés. Depuis 2014 les chauffeurs mènent cette lutte en rapport avec le bon de chargement au niveau des ports.
Les échanges ont-ils porté fruit, est ce qu’on peut s’attendre à l’annulation de la grève ?
Les discussions se poursuivent et on est toujours en phase d’observation. D’ici le 22 février 2021 on espère que l’autorité va prendre des mesures concrètes sur le terrain sinon…
Propos recueillis par
W. Harold Alex Kaboré
