Direction générale de la police nationale : un siège qui pèse 10 milliards FCFA
Le nouveau siège de la Police nationale a été inauguré ce 5 juin 2021 à Ouagadougou. Il est situé au quartier Gounghin, sur l’avenue Kadiogo, près de la division du contrôle à la migration (service des passeports). Le projet de construction de la bâtisse a débuté en 2014. Il est achevé et l’édifice attend de recevoir 430 agents.
Prévu pour être inauguré par le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, c’est finalement, le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Clément Sawadogo, qui a patronné la cérémonie en compagnie du ministre de la Sécurité et de nombreuses personnalités issues des milieux coutumiers, militaires et paramilitaires etc.
L’édifice est composé d’un bâtiment R+5 avec plusieurs ailes et d’un sous-sol. On y dénombre 287 bureaux, 8 salles d’attentes, 7 salles de réunions, des salles destinées au sport et pour des soins, une salle de conférence de 180 places, 30 toilettes et 24 toilettes privatives. Il peut accueillir 430 agents. Le joyau qui trône à Gounghin a coûté aux contribuables burkinabè, près de 10 milliards de francs CFA. De l’avis du directeur du cabinet Beau plan, Hermann Yaméogo, c’est l’un des plus grands bâtiments de Ouagadougou, notamment des ministères communs. « Les travaux ont débuté en 2014 et la DGPN a été construite sur une superficie de 1382 m2 », a-t-il confié.Selon le ministre de la sécurité, Ousséni Compaoré, ce nouveau siège répond aux aspirations et aux normes d’une Police moderne et républicaine, ce qui témoigne de l’engagement du gouvernement à créer de meilleures conditions de travail pour les policiers.
Le directeur général de la Police nationale, Jean Bosco Kiénou, a reconnu que la tâche de son institution est immense mais pas insupportable. « Elle est même en deçà de nos capacités conjugués au présent. Je veux vous assurer que la Police nationale jouera sa partition. Elle sera au plus près des populations. Elle renforcera sa présence par un maillage stratégique tenant compte de l’importance et de la nature de la menace », a-t-il précisé avant de solliciter de l’espace pour la jeune brigade de cybercriminalité qui, dit-il, engrange des résultats tangibles.
W. Harold Alex Kaboré