Société

Défis sécuritaires: le Conseil d’orientation et de suivi (COS) du mécanisme national d’alerte précoce en session

Les participants à cette première session du COS

La première session ordinaire du Conseil d’orientation et de suivi (COS) du mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires s’est tenue ce jeudi, 10 juin 2021 à Ouagadougou. Sous la présidence du Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré, cette session a permis  de dégager des recommandations en vue d’améliorer la sécurité humaine des Burkinabè.

Quelques membres du gouvernement à cette première session du mécanisme d’alerte

Un dispositif de prévention: c’est la mission principale qui est assignée au Conseil d’orientation et de suivi (COS) du mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires. De façon concrète, le COS met à la disposition des autorités des rapports sur les tendances et les incidents relatifs à la sécurité humaine ainsi que des options de réponses dans les Etats membres de la CEDEAO. Des missions que le Premier ministre Christophe Dabiré, a regroupé en 3 grandes catégories. D’abord, le recueil, l’analyse et le traitement des informations sur la sécurité humaine notamment sur la gouvernance et les droits humains, les crimes et la criminalité, la sécurité, l’environnement et la santé. Ensuite l’alerte  sur les menaces potentielles et les facteurs de risques sur la sécurité humaine et enfin la proposition au gouvernement des réponses adaptées aux menaces et aux facteurs de risques identifiés.

 A cette première session des quatre pour l’année 2021, trois (3) communications ont été faites.  A cet effet, la première a porté sur le thème : «  comprendre le système d’alerte précoce sur la sécurité humaine », suivi de la deuxième qui est articulée  autour des activités du Centre national pour la coordination de la réponse (CN-CMAPR). Enfin la présentation des résultats de l’étude sur les défis sécuritaires dans la région de l’Est du Burkina Faso.

Des recommandations ont été faites sur les conséquences des populations déplacées(image d’illustration)

Ces communications ont eu un écho favorable en ce qui concerne les recommandations qui ont été faites. Ainsi à l’issu de la session, le ministre de la sécurité, Ousseni Compaoré, a confié qu’une oreille attentive sera prêté à celles-ci et que le gouvernement prendra les mesures idoines pour leurs mises en œuvre. Ainsi, certaines d’entre elles, ont porté sur les conséquences des attaques terroristes sur la sécurité humaine, ainsi que les conséquences des déplacements des populations.

 Pour le contrôleur général de police, Dieudonné Ouattara, de l’équipe qui a mené l’étude sur les défis sécuritaires de la région de l’Est, le mécanisme de prévention et d’alerte ne concerne pas seulement que les zones rouges, les autres parties du territoire sont concernées. L’objectif selon lui c’est d’éviter de courir après pour éteindre le feu, d’où ce rôle d’alerte et de prévention. Une session qui intervient quelques temps après le massacre de Solhan qui a fait 132 morts.

Camille Baki

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