Abus sexuels sur des garçons mineurs : un coiffeur et un gérant de vidéoclub dans les mains de la gendarmerie
Les cas de viol sur mineurs sont un phénomène nouveau dans nos sociétés. De nombreuses plaintes sont enregistrées dans les services de Gendarmerie depuis l’année 2020. Les faits récents se sont passés dans les quartiers Nagrin, Pissy et Saaba. Ces viols sont commis aussi bien par des mineurs que par des adultes.
Un coiffeur d’un des quartiers ci-dessus cités, dont l’identité n’a pas été révélée pour des raisons de procédures judiciaires, en complicité avec un gérant de vidéoclub se sont rendus coupables d’abus sexuels sur des mineurs garçons de 12 ans de la classe de CM1. Ces derniers partaient se coiffer régulièrement chez un homme adulte (le présumé coupable). Pour avoir la confiance de ses victimes, il les coiffait gratuitement. A l’issue, il leur faisait visionner des films pornographiques. Un jour, le coiffeur a conduit un des mineurs dans une maisonnette voisine de son salon où, en compagnie de son voisin, gérant de vidéoclub, le garçonnet a été sodomisé. Pendant plusieurs jours, le coiffeur et son acolyte ont continué d’abuser sexuellement du garçonnet. Par ailleurs, ces deux (02) délinquants abusaient sexuellement d’un autre garçonnet de 12 ans dans le même quartier et élève en classe de CM1. Les faits ont été découverts et rapportés à ses parents par le frère d’une des victimes. Lesdits parents ont porté plainte à la Brigade Ville de Gendarmerie de Boulmiougou. Interpellés et interrogés, les deux (02) présumés auteurs ont reconnu sans ambages les faits à eux reprochés. La nouvelle s’est vite répandue dans le quartier. Toute chose qui a motivé la seconde victime à se dévoiler.
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PEINES
Les mineurs impliqués dans ces faits d’actes sexuels n’encourent pas automatiquement de sanction pénale. Ils sont orientés vers l’action sociale qui fait recours à des spécialistes notamment des psychologues pour leur prise en charge tant moral que social. Après des mesures éducatives sont prises par le juge pour enfant pour leur insertion sociale. Par contre, les adultes qui y sont impliqués encourent de graves sanctions car l’acte perpétré constitue un crime. La police judiciaire a traité des cas de viol entre mineurs. La hausse de ce type d’agression est aussi inquiétante dans le milieu de nos jeunes enfants qui n’hésitent pas en groupe à contraindre par la violence ou grâce à des substances stupéfiantes ou soporifiques des jeunes filles à avoir des rapports sexuels avec tout le groupe. Il convient de préciser que les mineurs coupables de ces faits sont traités comme des adultes.
CONSEILS AUX PARENTS
Il est conseillé aux parents d’éviter d’envoyer des personnes pour travailler à domicile en leur absence (plombier, électricien, réparateur de réfrigérateur ou de climatiseur, etc.). Ceux qui sont sollicités à longueur de journée dans les services doivent être attentifs et vigilants. Il faut aussi surveiller les fréquentations des enfants, leur comportement et leur programme scolaire afin de savoir où sont vos enfants en permanence. Les parents doivent également prendre le soin de connaître le voisinage. Il faut éviter de donner des téléphones Android aux enfants et surveiller les programmes qu’ils regardent, en respectant la signalétique affichée par les chaînes de télévision notamment. Certains programmes peuvent aussi être des causes des cas d’agressions sexuelles chez les enfants.
NOS UNITÉS SONT DISPONIBLES POUR VOUS ÉCOUTER, VOUS ORIENTER OU RECEVOIR TOUTES PLAINTES LIÉES À CES FAITS. N’HÉSITEZ PAS À VOUS RENDRE DANS LES BRIGADES DE GENDARMERIE OU COMMISSARIATS DE POLICE LES PLUS PROCHES OU APPELER NOS NUMÉROS D’URGENCE GRATUIT 16,17 ET 1010.
Service communication de la gendarmerie nationale