Viols de mineures : deux fillettes de 10 et 8 ans abusées à Ouaga
Les cas de viol sur mineurs sont un phénomène nouveau dans nos sociétés. De nombreuses plaintes sont enregistrées dans les services de Gendarmerie depuis l’année 2020. Ces viols sont commis aussi bien par des mineurs que par des adultes.
Les faits se sont passés dans le quartier Saonré, de l’arrondissement n°7 de Ouagadougou. Des viols ont été commis sur deux (02) fillettes, dont l’une âgée de dix (10) ans et l’autre de huit (08) ans, élèves respectivement en classe de CM1 et de CE2. Un homme, ayant la trentaine révolue, est impliqué. Ce monsieur dont la femme servirait en province, abusait sexuellement des fillettes de son voisinage, aux périodes d’absence de son épouse. La première victime relate que l’auteur des faits est une personne qu’elle connait bien. Un jour, elle a été interceptée par le présumé coupable qui, par des subterfuges, a réussi à la conduire dans son domicile. Elle y a été sexuellement abusée par celui-ci qui l’a ensuite menacée de représailles si elle le dénonce. Le délinquant a répété son acte plusieurs autres fois. Confondue par ses parents suite au constat d’un changement de son comportement et de sa démarche ainsi que des blessures des parties génitales, la fillette a avoué les faits. L’interpellation de l’auteur a permis de découvrir la deuxième victime mineure. Le diagnostic d’un gynécologue a permis de confirmer qu’il y a eu effectivement viol dans les deux cas. Selon les commandants de brigades, plusieurs cas de viol sont signalés à leur niveau. La plus jeune victime est une fillette de trois (03) ans. Des élèves aussi sont fortement impliqués dans certains cas d’abus sexuels. Ils séquestrent des filles mineures et font venir des adultes pour entretenir des rapports sexuels avec elles et reçoivent en contrepartie de l’argent. Des élèves exclus y sont impliqués.
PEINES
Les mineurs impliqués dans ces faits d’actes sexuels n’encourent pas automatiquement de sanction pénale. Ils sont orientés vers l’action sociale qui fait recours à des spécialistes notamment des psychologues pour leur prise en charge tant moral que social. Après des mesures éducatives sont prises par le juge pour enfant pour leur insertion sociale. Par contre, les adultes qui y sont impliqués encourent de graves sanctions car l’acte perpétré constitue un crime. La police judiciaire a traité des cas de viol entre mineurs. La hausse de ce type d’agression est aussi inquiétante dans le milieu de nos jeunes enfants qui n’hésitent pas en groupe à contraindre par la violence ou grâce à des substances stupéfiantes ou soporifiques des jeunes filles à avoir des rapports sexuels avec tout le groupe. Il convient de préciser que les mineurs coupables de ces faits sont traités comme des adultes.
CONSEILS AUX PARENTS
Il est conseillé aux parents d’éviter d’envoyer des personnes pour travailler à domicile en leur absence (plombier, électricien, réparateur de réfrigérateur ou de climatiseur, etc.). Ceux qui sont sollicités à longueur de journée dans les services doivent être attentifs et vigilants. Il faut aussi surveiller les fréquentations des enfants, leur comportement et leur programme scolaire afin de savoir où sont vos enfants en permanence. Les parents doivent également prendre le soin de connaître le voisinage. Il faut éviter de donner des téléphones Android aux enfants et surveiller les programmes qu’ils regardent, en respectant la signalétique affichée par les chaînes de télévision notamment. Certains programmes peuvent aussi être des causes des cas d’agressions sexuelles chez les enfants.
NOS UNITÉS SONT DISPONIBLES POUR VOUS ÉCOUTER, VOUS ORIENTER OU RECEVOIR TOUTES PLAINTES LIÉES À CES FAITS. N’HÉSITEZ PAS À VOUS RENDRE DANS LES BRIGADES DE GENDARMERIE OU COMMISSARIATS DE POLICE LES PLUS PROCHES OU APPELER NOS NUMÉROS D’URGENCE GRATUIT 16,17 ET 1010.
Service communication de la gendarmerie nationale