Société

Espace CEDEAO : les femmes commerçantes transfrontalières au cœur d’un atelier

La situation des femmes commerçantes aux frontières de l’espace CEDEAO préoccupe les autorités de la communauté et le ministère fédéral allemand des Affaires étrangères. Pour y remédier, un atelier dit de validation de l’étude diagnostique sur le mouvement des femmes commerçantes transfrontalières s’est ouvert ce lundi, 23 août 2021 à Ouagadougou.

Ils le savent et sont conscients de la place de la femme dans le commerce en Afrique de l’Ouest, d’où cet atelier qui leur est dédié par les premiers responsables de l’institution régionale. Pour y arriver, une étude de faisabilité sous  l’initiative de la commission de la CEDEAO avec l’appui de la Deutsche Gesellschaft für internationaleZusammenarbeit (GIZ) a été initiée sur des postes frontaliers. Ainsi les postes frontaliers du couloir de Lagos/Abidjan soit 5 postes, celui du Sénégal et de la Gambie ont été concernés.

Il s’agira durant ces 48h, de discuter des résultats de l’étude de faisabilité , de sensibiliser les femmes aux avantages et au potentiel offert par le marché Ouest-africain, d’examiner la faisabilité des projets proposés, de mettre en place le mécanisme de procédures douanières de paiement simples, d’élaborer un plan d’action pour le suivi et le renforcement,  mais aussi d’équiper ces femmes pour faire face à l’impact négatif de la covid 19.

Pour le directeur Union douanière et fiscalité, Salifou Tiemtoré, au-delà de l’étude réalisée aux différents postes de contrôle, il y aura des partages d’expériences avec d’autres pays comme l’administration de la douane de l’Ouganda.  Un exemple, parce que  dit-il, ce pays a créé  au niveau de  la douane un couloir spécifique pour les femmes commerçantes . Et à la représentante de la directrice du GIZ d’ajouter que sa structure travaille de sorte à ne laisser personne à la marge du développement. Pour cela, l’ONG allemande attend de ces discussions, la facilitation du commerce pour les femmes et leurs produits  et de donner une vue globale des difficultés que rencontrent les femmes dans les frontières et de leur donner une voix.

Le directeur générale de la douane du Burkina Faso, par la voix de son représentant, Victorien Zoungrana, s’est félicité de l’initiative et a appelé les participants à prêter une oreille attentive aux propositions des consultants venus de sa structure pour permettre de formuler des recommandations dans le sens de faciliter la tâche des  femmes  commerçantes. Pour finir, il a appelé les uns et les autres  à se mettre dans la même logique que Koffi Annan, lui qui a affirmé qu’il n’y a pas d’outils de développement plus efficace que l’autonomisation des femmes.

Camille Baki

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