Société

Gouvernance de l’internet : vers la création d’un institut de formation continue au Burkina

La table ronde pour la définition de certificats de haut niveau pour la formation et la mise en place  d’un institut de formation continue en gouvernance de l’internet, organisée dans le cadre de la formation des formateurs sur la Gouvernance d’Internet et des autres Systèmes d’information a tenu ses travaux ce 28 aout 2021 à Ouagadougou.  

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En collaboration avec l’Autorité de Régulation des communications électroniques et des Postes (ARCEP) du Burkina Faso, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN), l’AFNIC (Association française de nommage internet en coopération) et bien d’autres partenaires, l’initiative TIC et Citoyenneté ont organisé du 24 au 28 aout 2021 la formation des formateurs sur la Gouvernance d’Internet et des autres Systèmes d’information. Les formateurs sont appelés à partager ce qu’ils ont appris dans leur pays d’origine. L’objectif étant de créer une masse critique d’experts très avertis des questions de gouvernance de l’internet et des systèmes d’information.

Au fil des années le besoin en renforcement de capacités sur la gouvernance de l’internet ne cesse de croître et cela est perceptible sur les taux d’inscriptions qui va croissant chaque année. En outre nul n’ignore la nécessité d’une meilleure valorisation des certificats qui pourraient à travers une certaine reconnaissance avoir un meilleur impact.   C’est dans ce sens qu’il a été jugé opportun de tenir une table ronde avec l’ensemble des   partenaires pour la définition de certificats de haut niveau pour la formation et de la mise en place   d’un institut de formation continue en gouvernance de l’internet en collaboration avec Smart Africa et d’autres partenaires.

Les travaux qui se sont déroulés  uniquement en visioconférence ont regroupé plus de 144 participants à travers le monde.

De manière spécifique, cette formation devrait permettre : de renforcer les capacités stratégiques des pays francophones africains dans la mise en place d’écosystèmes numériques ; de mettre à la disposition de l’espace francophone une forte expertise en matière de gouvernance de l’internet ; de mettre à niveau les acteurs francophones dans le secteur du numérique; encourager une plus grande participation des francophones dans les instances où se décide l’avenir de la gestion d’internet.

Les échanges de la table ronde ont été rythmées par des communications qui ont porté sur l’Etat des lieux de l’enseignement des questions liées à la gouvernance de l’internet en Afrique; sur des pistes de réflexions ou de solutions en vue de la valorisation des certificats et la mise en place d’un institut de formation continue en gouvernance de l’internet etc.

Selon le SG du ministère de l’Economie numérique et de la transformation digitale, Kisito Traoré, qui a égrainé le discours de son ministre, la  pandémie de la COVID-19  a permis de renforcer notre conviction sur la nécessité de travailler à la consolidation de notre internet mondial. « La nécessité de la création d’une masse critique d’experts est indéniable et je salue les efforts des instituts de formation publiques et privés dans ce sens à travers la prise en compte des contenus sur les nouveaux enjeux de la transformation digitale et des questions liées à la gouvernance de l’internet », a-t-il dit avant de saluer les efforts du ministère de l’Enseignement supérieur à cet effet. « Les centres d’enseignement, de recherches, sont dans une dynamique continue d’adaptation des programmes et curricula.  Au niveau national des actions suivantes sont en cours et je voudrais faire mention des initiatives d’appui aux centres laboratoires dans les universités pour développer la recherche et l’excellence, de  l’accompagnement à la mise en place et l’appui constant à la filière Informatique et Télécommunications de l’Ecole Polytechnique de Ouagadougou, de l’appui pour l’ouverture de filières spécialisées du numérique,  la mise en place d’une base de données de développement de l’expertise national et de la diaspora ».

W. Harold Alex Kaboré

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