Construction à l’Université Norbert Zongo : ” il s’agit d’un appel d’offre restreint aux entreprises africaines et arabes ”
Dans le communiqué ci-après le ministère de l’Enseignement supérieur apporte des éclairages sur le processus de passation des marchés relatifs aux travaux de construction de l’UFR/ST et de la cité universitaire de l’Université Norbert ZONGO. Cela, parce que depuis l’effondrement de dalle la polimique gagne du terrain sur les médias et réseaux sociaux.
Le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation est dans la douleur suite au drame survenu à Koudougou le 31 août dernier lors de l’effondrement de la dalle du foyer de la cité universitaire en construction. Au regard de cette situation tragique, le ministère voudrait respecter le deuil des familles et done ne pas s’inviter dans les controverses et polémiques dans les médias et réseaux sociaux. En attendant les rapports d’expertise et l’aboutissement de la procédure pénale, le ministère voudrait faire un recadrage. Contrairement à une certaine opinion qui laisse croire que la passation du marché a été faite à travers une procédure exceptionnelle, à savoir un appel d’offres restreint, il s’agit plutôt D’UN APPEL D’OFFRES
INTERNATIONAL RESTREINT AUX ENTREPRISES AFRICAINES ET ARABES, comme stipulé dans les accords de financement, ce qui est totalement différent de l’appel d’offres restreint qui est une procedure spécifique à part entière. Ainsi, neuf (09) entreprises ont soumis leurs dossiers à cet appel d’offres et on y comptait plusieurs nationalités dont des entreprises burkinabè, tunisienne, togolaise. équato-guinéenne, sénégalaise, libanaise, béninoise et saoudienne.
Pour ce qui est de la remise qui semble poser problème, il faut rappeler que l’enveloppe du marché a été communiquée à toutes les entreprises. Du reste, certains concurrents qui ont attaque les résultats ont été déboutés par l’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP).
Quant au retard dans l’exécution des travaux, des difficultés avec les occupants du domaine de l’université ont perturbé le démarrage et le déroulement des travaux. De ce fait, le chantier a connu une période d’inactivité d’au moins six (06) mois. Quoi qu’il en soit, des ordres de suspension des travaux ont été dûment délivrés aux entreprises et sont disponibles. Le ministère réitère sa reconnaissance à toutes les autorités administratives et coutumières dont l’implication a permis la poursuite des travaux.
Emmanuel BOUDA, Chevalier de Ordre des Palmes accadémiques.