Education : les Assises nationales auront lieu du 18 au 20 novembre 2021
Après le Conseil des ministres de ce mercredi 15 septembre 2021, le ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Ousséni Tamboura, a fait le point des travaux à la presse. Comme à l’accoutumée, délibérations et communications orales étaient au menu de ce bref compte-rendu.
Parmi les délibérations présentées par le porte-parole du gouvernement, une concerne le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur pour lequel le Conseil a examiné quatre rapports. En effet, le premier est relatif à un avant-projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de coopération dans le domaine de l’industrie de la défense entre le gouvernement du Burkina et celui de la Turquie, un pays avec lequel l’Etat a signé des accords bilatéraux depuis le 13 septembre 2001 et ce dans plusieurs domaines.
Considérant donc les matières de ces accords et le contexte d’insécurité qui prévaut depuis 2016, les deux gouvernements ont, rappelons-le, procédé à la signature d’un accord de coopération dans le domaine de l’industrie de la défense, en l’occurrence le développement, la production, les achats et l’entretien des biens et services de défense. « La ratification de ce rapport permettra de mettre en place un projet de recherche, de production et d’achat dans le domaine des équipements et matériels militaires. Le conseil a marqué son accord pour la transmission de ce dit projet de loi à l’Assemblée nationale », a indiqué le ministre de la Communication, précisant que les autres rapports concernant ce département sont relatifs à des demandes d’agrément pour la nomination de trois ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires de la République du Panama, du Canada et de la Suède auprès du Burkina Faso.
S’agissant des deux rapports examinés au titre du ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, retenons que le premier est relatif à une demande d’approbation de conclusion de marché par la procédure d’entente directe pour la reproduction de manuels scolaires. Une demande que le Conseil a approuvée. Ainsi, un marché de deux milliards 865 millions de francs CFA pour l’impression de près de 5 millions de manuels de primaire pour la rentrée scolaire 2021-2022 a été autorisé. Selon les explications du ministre de la Communication, le financement de cette acquisition est assuré par le budget de l’Etat.
Au titre du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement
Quant au deuxième rapport, il porte sur la tenue des Assises nationales et régionales dont le but est de jeter les bases d’une nouvelle école démocratique, inclusive et de qualité. A cet effet, le Conseil a retenu les dates suivantes : du 13 au 15 octobre pour les Assises régionales et du 18 au 20 novembre 2021 pour les Assises nationales.
Ousséni Tamboura a également présenté les quatre communications orales que la session a enregistrées. Il s’agit de la table ronde des bailleurs de fonds sur le PNDS 2 qui se tiendra à Bruxelles les 2 et 3 décembre prochains, de la tenue à Ouagadougou d’une conférence internationale (en virtuel et en présentielle) qui portera sur le thème sciences et diplomatie, de la situation qui prévaut en Guinée Conakry et de l’organisation de la Journée mondiale de l’alimentation qui se tiendra le 16 octobre à Ziniaré, province de l’Oubritenga.
Interrogé sur la réponse concernant le terrorisme et le déplacement des populations, le ministre a indiqué que les actions du gouvernement ont toujours été présentes et déployées à temps en termes d’opérations militaires et de prise en charge des déplacés internes. « Pour vaincre ce phénomène, il faut les efforts de tous, pas seulement des FDS. Il faut miser sur la mobilisation citoyenne », a-t-il réaffirmé. Pour lui, la question qu’il faut se poser, c’est comment reconquérir tous les territoires et comment remobiliser tout le monde, y compris les déplacés et les populations civiles pour éviter que quelques groupes terroristes n’arrivent à désorganiser le vivre ensemble.
Zalissa Soré