9e édition du FILEP : la résilience des médias au cœur des débats
Le Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP) se tiendra du 10 au 13 novembre à Ouagadougou. Le comité d’organisation a tenu un point de presse ce jeudi 7 octobre 2021, pour donner les grandes lignes de cette manifestation, qui s’articulent autour de la résilience des médias au service des citoyens.
« Au carrefour des crises sanitaire, sécuritaire, politique et des mutations technologiques, construisons des médias résilients au service des citoyens africains ». Cette thématique de la 9e édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP) veut être une réponse aux difficultés qu’a traversé la presse pendant la période de la covid 19 et celles qu’elle continue de vivre avec la situation sécuritaire en Afrique . Pour Sidiki Dramé, président du comité d’organisation, l’objectif recherché avec une telle thématique est de poser le débat, d’appeler à la réflexion et à l’introspection sur la résilience des médias face aux différentes crises. A cet effet, les 72h du FILEP permettront aux acteurs de se pencher sur cette question en vue de trouver des solutions.
En plus des réflexions, le FILEP se veut innovant d’où l’animation d’émissions radiodiffusées et télévisées afin de rapprocher l’évènement du public. Par ailleurs, le comité d’organisation a décidé de changer l’appellation du prix “Norbert Zongo du journalisme d’investigation” pour devenir “Prix africain du journalisme d’investigation –Norbert Zongo (PAJI-NZ). Les responsables du comité d’organisation ont expliqué, qu’il y aura les catégories presse écrite, presse en ligne, télévisions et radiodiffusions dans les compositions des prix. Chacune des catégories aura droit à trois (3) prix, dont le bronze, l’argent et l’or. Par ailleurs, il précise que le meilleur des 4 catégories remportera en plus du prix de sa catégorie, le SEBGO d’or composé d’un trophée et d’un million de FCFA.
A la presse burkinabè, le comité rappelle que le FILEP est une opportunité pour les rédactions et les confrères nationaux. C’est pourquoi, il en appelle à une participation active des médias nationaux.
Camille Baki
