Armée française : le convoi militaire a pu quitter le Burkina
Parti de la Côte d’Ivoire pour le Niger, le convoi militaire français a été chahuté lors de son transit sur le territoire burkinabè. D’abord à Bobo-Dioulasso puis à Ouagadougou, les jeunes se sont opposés en vain au passage dudit convoi qui, cahincaha, a pu atteindre la ville de Kaya. C’est là que la colonne française fera face à l’intransigeance des manifestants sortis nombreux pour barrer la RN3. Un face-à-face tendu qui a duré de jeudi 18 au samedi 20 novembre 2021, date à laquelle les Français ont opéré un repli tactique en direction de Ouagadougou.
Dans la foulée, les autorités burkinabè ont coupé le réseau internet mobile des trois opérateurs de téléphonie. Du coup, il est devenu difficile de situer l’emplacement exact du convoi qui avait quitté la Cité des cuirs et peaux. Cette coupure d’Internet qui devait être rétablie le mercredi dernier a été prorogé jusqu’à la nuit du dimanche 28 novembre. Privés de la connexion, les activistes venaient de perdre ainsi leur arme privilégiée, à savoir les réseaux sociaux sur lesquels ils mobilisent et galvanisent les populations.
C’est dans cette circonstance que le convoi militaire français a pu traverser le territoire burkinabè en suivant son itinéraire initial, passant par Kaya. Ce transit s’est opéré dans la nuit de mercredi à jeudi et selon de bonnes sources, le convoi, escorté par la gendarmerie jusqu’à la frontière, est bien arrivé au Niger. C’est l’épilogue d’une saga rocambolesque qui a tenu en haleine les Burkinabè durant ces huit derniers jours.
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