CAN 2021 : l’ONG Human rights watch tire sur la sonnette d’alarme
Dans un communiqué publié le mardi 21 décembre 2021, l’ONG Human rights watch (HRW) interpelle le gouvernement camerounais sur la nécessité de prendre des mesures pour protéger les fans, les officiels et les délégations étrangères qui vont faire le déplacement dans ce pays d’Afrique centrale pour assister à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) prévue pour se jouer du 9 janvier au 6 février 2022.
Dans ledit communiqué qui a été repris par plusieurs médias, l’organisation non gouvernementale, qui se donne pour mission de défendre les droits de l’homme et le respect de la Déclaration universelle des droits de l’homme, estime qu’il faut s’abstenir d’organiser des matchs dans des régions où il est difficile de garantir la sécurité des joueurs et des supporters ou de mettre en place des mesures supplémentaires pour limiter la propagation de la Covid-19. Elle donne des exemples tels que la limitation du nombre de supporters assistant aux matchs, la mise en place d’une politique de dépistage pour tous les participants et l’apport d’un soutien à ceux qui doivent s’isoler après un test positif.
Pour Human rights watch, la crise anglophone a démontré que les autorités camerounaises sont incapables d’assurer la sécurité des personnes en zone anglophone. Selon l’Agence de presse Anadolu, l’une des poules de la CAN est logée dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun où les groupes armés séparatistes ont déjà lancé plusieurs menaces pour empêcher les rencontres. Et l’ONG de souligner que l’un des groupes armés, invoquant son opposition à la tenue de la CAN dans la région, a revendiqué l’explosion d’une bombe le 12 décembre qui a fait plusieurs blessés dans un quartier très fréquenté de Buea, la capitale régionale du Sud-Ouest. Il s’agit de la quatrième explosion dans cette ville depuis novembre.
Face aux différentes critiques, le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, en visite au Cameroun, a indiqué le mardi 21 décembre que la CAN aura bien lieu aux dates prévues. S’il considère que le variant Omicron est un énorme challenge, Motsepe, qui avait déjà souligné que les autorités camerounaises ont rassuré que la sécurité a été renforcée dans les villes qui accueilleront la CAN, a indiqué que personne ne sera admise dans les stades sans un test PCR.
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