État civil : les maires des communes de la région des Hauts-Bassins s’approprient la technologie ICIVIL
Le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, à travers la Direction générale de la modernisation de l’état civil (DGMEC) tient, les 21 et 22 décembre 2021, un atelier de vulgarisation de la solution technologique intégrée ICIVIL au profit des maires des communes de la région des Hauts-Bassins et de la zone d’intervention du Programme fédéral de Coopération internationale communale Belgique-Burkina Faso.
4e du genre, l’atelier de vulgarisation de la solution technologique intégrée ICIVIL vise l’appropriation de ladite innovation par les acteurs de l’état civil de la région des Hauts-Bassins et de la zone d’intervention du Programme fédéral de Coopération internationale communale Belgique-Burkina Faso, mais aussi la mobilisation des ressources pour accompagner son déploiement.
C’est l’ensemble des acteurs des 13 régions administratives du Burkina Faso et l’amélioration des statistiques subjacentes aux faits d’état civil qui sont visés par cette série d’ateliers. La région des Haut-Bassins, par exemple, affichait en 2018 un taux d’enregistrement des naissances de 45,53% contre 55,46% pour le niveau national. Au regard du contexte sécuritaire actuel, ces taux inquiètent plus d’un sur les risques d’apatridie encourus par la frange de la population inconnue, a indiqué Oury Konaté, représentant le directeur général de la modernisation de l’état civil dans son adresse aux participants. « Selon une étude préliminaire sur l’apatridie réalisée en 2018 dans 5 régions du Burkina Faso, 10,30% des populations enquêtées ne disposent pas d’acte de naissance et de ce fait, courent un risque d’apatridie », a-t-il fait savoir.
La solution technologique ICIVIL est déjà déployée dans 22 communes et 135 formations sanitaires de 8 régions du Burkina.