Coup d’Etat du MPSR : pluie de condamnations à l’international
Comme il fallait s’y attendre, l’annonce du coup d’Etat contre le désormais ex-président du Faso, Roch Kaboré, a suscité une vague de réactions à l’international. De la CEDEAO aux Nations unies, de Libreville à Paris, en passant par Abuja, les condamnations ont fusé d’un peu partout.
Au nombre des premières réactions au coup d’Etat du Mouvement pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), il y a celles venues des pairs africains de Roch Kaboré.
Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a, dans un tweet, condamné le coup de force non sans déclaré qu’aucune solution ne pouvait être « viable en dehors du cadre constitutionnel ».
Dans un communiqué, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Nigeria, Francisca Omayuli a également déclaré que le Nigeria condamnait fermement le renversement du gouvernement démocratiquement élu du président Roch Marc Kaboré et sa détention.
Pour sa part, le président français a dit s’aligner derrière la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui, à l’instar de l’Union Africaine, a rejeté l’action des putschistes dès les premières heures. « J’ai eu de premiers échanges avec les dirigeants de la région, j’en aurai dans les prochains jours », a déclaré le chef de l’Etat français, en marge d’un déplacement dans le Limousin.
Dans le même temps, l’ONU, les États-Unis et l’Union européenne ont également condamné le pronunciamiento tout en demandant la «libération immédiate» du désormais ancien président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
Bernard Kaboré