Société

Persistance des attaques terroristes : les suggestions du mouvement “Sauvons le Burkina ” pour une sorite de crise

La persistance des attaques terroristes suscite des réactions au sein de la population. Si certaines personnes ont opté pour critiquer les autorités en place, le mouvement « Sauvons le Burkina » a plutôt pour faire faire des propositions allant dans le sens d’une sortie de crise. A cet effet, il suggère au président de la Transition, le lieutenant-colonel, Paul-Henri Damiba, une série d’actions à poser. C’était à l’occasion d’une conférence de presse tenue ce jeudi 17 mars 2022 , à Ouagadougou.

 

Aperçu des animateurs de la conférence de presse

Le mouvement “Sauvons le Burkina” a au regard de la recrudescence des attaques terroristes dans notre pays donné de la voix. Il s’agissait à leur conférence de presse, de faire des suggestions au président de la Transition, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba. A  ce sujet, les conférenciers lui recommandent: d’œuvrer urgemment à placer nos FDS dans de meilleures conditions ; de mettre si possible à exécution les articles 58 et 59 de la Constitution (relatifs à l’état de siège et l’état d’urgences) ; de procéder rapidement à un recrutement massif de volontaires pour suppléer nos FDS; de redéployer les FDS radiés, des condamnés du putsch de 2015 et de tous les militaires incarcérés et de proposer une amnistie à tous les combattants des forces du mal  qui voudraient déposer les armes. Pour eux, le plus important c’est mettre fin à ce phénomène au lieu de se battre pour siéger à l’assemblée nationale de la Transition. Mieux, ils appellent à soutenir les autorités de la Transition car “on ne saurait vaincre le terrorisme en 45 jours”. Si cela se passait, l’explication à leur avis, serait que les militaires sont de connivence avec les terroristes. A cette rencontre, il a aussi été question des relations avec le président d’honneur du mouvement, l’activiste Ibrahim Maïga mais également d de la réconciliation nationale . Sur le premier aspect, le mouvement « Sauvons le Burkina » a indiqué qu’il n’y pas de problème. Pour preuve, leur dernière communication daterait du 16 mars,  pour voir comment mener autrement la lutte.

Mamadou Drabo, porte-parole du mouvement “Sauvons le Burkina”(en noir)

S’agissant de la réconciliation, la question est d’une grande nécessité selon le secrétaire exécutif de cette structure, Mamadou Drabo. Pour démonter, l’existence réelle de l’esprit de vengeance dans notre pays il fait part d’un vécu : « Le jour de la chute de Rock Kaboré, des gens nous ont approchés pour qu’on brule le domicile de certaines personnes au motif que celui de leur mentor a aussi été brulé ».

Par ailleurs, il faut dire que sur la table des conférenciers se trouvait, l’ex caporal Ousséni Bambara. Au nom de ses camarades soldats radiés en 2011, il a demandé pardon au peuple pour les faits commis cette année-là et d’affirmer leur disponibilité à contribuer dans la lutte contre l’insécurité.

Roukiétou Soma

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