Réconciliation nationale : une OSC demande l’amnistie pour les condamnés politiques
La coalition pour un Burkina réconcilié et paisible (CBRP) a animé un point de presse ce jeudi 14 avril 2022 à Ouagadougou sur la situation nationale. Dans la dynamique de la réconciliation nationale, elle appelle à une amnistie pour les condamnés politiques.
Il faut une réconciliation véritable pour le Burkina Faso. C’est toute la conviction de la Coalition pour un Burkina réconcilié et paisible (CBRP). Elle ne sera véritable selon son porte-parole, Francois Zangré, que si certains préalables sont posés. C’est pourquoi, il demande au président Paul Henri Damiba, la prise de décision pour amnistier les condamnés politiques et la culture du dialogue et la concertation avec les différentes composantes de la nation. A cela s’ajoutent, la valorisation, selon cette organisation de la société civile, de l’osmose générationnelle et la solidarité envers les personnes victimes des violences politiques.
François Zangré et ses camarades appellent le peuple burkinabè à la culture de la tolérance et de la paix. Mais surtout à un sursaut patriotique autour des autorités de la Transition afin de trouver des solutions à la crise sécuritaire que vit le pays depuis sept (7) ans.
Si les conférenciers du jour ont appelé les femmes et hommes du pays de Thomas Sankara à l’unité, ils n’ont pas manqué d’adresser un message à la communauté internationale. Aux partenaires internationaux du Burkina Faso, la CBRP les exhorte à prendre en compte des réalités spécifiques du Burkina avant toute décision.
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Tout en félicitant et encourageant les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), cette coalition appelle à un pardon sincère entre Burkinabè. Son porte-parole conclut en empruntant cette pensée d’un économique congolais : « En principe, dans l’union sacrée, le ressentiment n’a de voile ».
Camille Baki