Situation socio-politique au Burkina: le CDP appelle à l’apaisement des cœurs
Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a animé un point de presse ce vendredi 15 avril 2022 à Ouagadougou. A l’ordre du jour : la situation socio-politique et celle sécuritaire du pays. Face à cette situation, le parti de l’épi et de la daba appelle à l’apaisement des cœurs.
Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a espoir que les choses vont changer sous l’égide des nouvelles autorités de la transition burkinabè. Ces propos émanent du président du parti, Eddie Komboïgo. Il justifie cette position en se basant sur les différentes mesures déjà prises par les autorités dans le cadre de l’opérationnalisation de la stratégie nationale de défense et de sécurité, mais aussi de celles annoncées. Pour lui, l’espoir est permis, en ce qui concerne la « restauration de l’intégrité territoriale » et le « retour des déplacés internes dans leur localité respective. C’est pourquoi, le parti de la daba et de l’épi appelle les populations et l’ensemble de ses militants à soutenir les actions du gouvernement afin de sauver la nation.
Les appels de soutiens du parti de l’ancien président, Blaise Compaoré vont au-delà du Burkina Faso. Eddie Komboïgo et ses camarades ont au cours de leur conférence de presse demandé l’accompagnement des institutions régionales, africaines et internationales. Des appuis dira le président du CDP, sont indispensables pour la reconquête du territoire et l’organisation sereine et sécurisée des élections pour un retour à l’ordre constitutionnel. Mais de prévenir que toutes attitudes contraires seraient contreproductives et reviendraient à occulter le rempart que constitue le Burkina Faso à l’invasion des pays voisins par les mêmes groupes armés.
Il a aussi été question que verdict du procès sur l’assassinat du président Sankara et de ses compagnons. Sur ce point précis, le CDP dit s’abstenir de commenter cette décision pour une question de principe. Néanmoins, le premier responsable du parti, a déploré l’attitude de certains avocats de la partie civile qui selon lui s’arrogent le droit d’interdire toute initiative du président du Faso d’accorder la grâce présidentielle. Cette façon de faire pour Eddie Komboïgo, n’est rien d’autre qu’un instinct grégaire de petit aloi. Il appelle pour ce faire les filles et les fils du pays à un apaisement des cœurs et à aller vers une réconciliation véritable.
Un autre point, objet d’échange à cette conférence fut la flambée des prix. Cette formation politique s’est faite le porte-voix des populations. Ainsi elle exhorte les nouvelles autorités à œuvrer davantage à rendre ces produits disponibles, accessibles et à moindre coût.
Camille Baki