Clôture année scolaire : le complexe Petite Hélène a célébré l’excellence
Le Complexe scolaire Petite Hélène de la congrégation des Franciscaines missionnaires de Marie était en fête le samedi 28 mai 2022. Et pour cause, c’était la cérémonie de clôture de l’année scolaire. A l’occasion, les meilleurs élèves ont été primés. De façon unanime, les premiers responsables de cet établissement qui compte les cycles du préscolaire, du primaire et du secondaire ont reconnu que les élèves ont réalisé des performances « satisfaisantes ».
C’est une cérémonie de clôture dont chaque élève du complexe scolaire privé la Petite Hélène se souviendra probablement durant les vacances et même toujours. Ballets, playbacks, devinettes, partage d’un repas, remise de cadeaux aux plus brillants,…Bref, les petits plats ont été mis dans les grands pour offrir aux apprenants une journée inoubliable, celle marquant l’épilogue de l’année scolaire 2021-2022.
Le jeu en a valu la chandelle et c’est peu de le dire. Car les neuf mois d’enseignements ont débouché sur des résultats qui inspirent de la satisfaction, selon la direction de l’établissement. Pour tout dire, c’est le beau temps après la pluie, ou si vous préférez, la fête après le travail.
Chaque classe, aussi bien du primaire que du secondaire, suffit à elle seule pour illustrer ces performances qui valent une fête grandiose. En 6e par exemple, la plus forte moyenne annuelle est de 18,13/20. En 5e, l’élève le plus brillant s’est tapé 18,53. Les moyennes de classe dépassent la barre de 12. Au-delà d’un « bon taux » de passage, l’autre source de satisfaction pour l’administration de l’établissement reste les progrès remarquables accomplis par des élèves. Élève de la classe de 6e, Remen Owem a, par exemple, hissé son niveau de 11,70 au premier trimestre à une moyenne de 14,25 au dernier, tandis que Bibata Mariko, classe de 5e, est passée de 17,68 à 19,39.
Mais quel peut bien être le secret de ces performances ? Selon la directrice du cycle du secondaire, Sœur Julie Tonsongo Alira , la Petite Hélène se caractérise par « la rigueur et un rythme de travail intense ».
Une autre particularité est l’accent mis sur l’éducation des enfants selon un certain nombre de valeurs, notamment celles des Franciscaines missionnaires de Marie, pour ne pas dire des valeurs chrétiennes. Et c’est pour cela, explique-t-elle, que l’établissement a décidé d’ouvrir ses classes de façon progressive afin de faciliter un suivi minutieux des apprenants. Le lycée qui a ouvert ses portes en 2020 est, par exemple, constitué de quatre classes (deux en 6e et deux 5e) en attendant l’ouverture de la classe de 4e à la rentrée prochaine.
Les Franciscaines missionnaires de Marie, dont relève le complexe scolaire Petite Hélène, faut-il le rappeler, forment une congrégation internationale de droit pontifical. Cette congrégation qui est présente dans tous les cinq continents du monde a été créée en 1877 par la bienheureuse Hélène Marie Philippine de Chappotin. Les Franciscaines sont connues comme des religieuses qui vivent l’évangélisation mais s’investissent aussi corps et âme dans l’éducation, la santé et la promotion de la femme.
Bernard Kaboré