Situation nationale : l’Appel de Manega lance le concept « je donne ma main » pour la réconciliation
L’Appel de Manega a animé une conférence de presse ce mercredi 13 juillet 2022 à Ouagadougou pour se prononcer sur la situation nationale. Ce fut l’occasion pour lancer le concept « je donne ma main » pour la réconciliation nationale.
Il veut jouer sa part de colibri dans le processus de la réconciliation nationale au Burkina Faso. L’appel de Manega multiplie à cet effet les actions pour apaiser les cœurs. Dans cette dynamique, les sages de Manega ont lancé le concept « je donne ma main » pour la réconciliation nationale. Pour Lookman Sawadogo et ses camarades, la locomotive de la réconciliation nationale qui avait démarré s’est maintenant mise en marche et elle ne devrait pas s’arrêter pour quelques difficultés que ce soit. C’est pourquoi, ils appellent tous les acteurs à persévérer sur cette voie malgré les embuches.
L’objectif de ce concept, diront les sages de Manega, c’est d’amener les Burkinabè à accepter se tendre la main par-delà les civilités, pour poser un acte de générosité, de charité, d’amitié, de confiance, de fraternité mais aussi un acte de pardon et de réconciliation. Car « l’histoire des conflits et de retour à la paix dans le monde nous l’enseigne » se sont-ils justifiés.
Cette organisation se félicite de la rencontre tenue entre le président Damiba et ses prédécesseurs. Conscient que le processus de réconciliation peut être par moment « sinueux » et n’ira pas comme sur des roulettes, l’Appel de Manega appelle le président du Faso à s’armer d’audace, de patience, de tact et de sérénité. Car dit-il, le plus important c’est d’y croire, de garder espoir et d’avoir les ressources et l’imagination nécessaire pour construire des solutions, pour lever au fur et à mesure les obstacles.
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« Dans le respect des convenances sociales et de la différence de l’autre donnons-nous la main signe d’exhortation et d’appel à la réconciliation et de la paix pour un ultime sauvetage de notre pays au bord du précipice » ont conclu les conférenciers du jour.
Camille Baki
