Amorcé depuis plusieurs mois, la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire vient de prendre un nouveau tournant et pas des moindres. En effet, le chef de l’État, Alassane Dramane Ouattara a annoncé ce samedi 6 août 2022, avoir signé un décret accordant la grâce présidentielle à son prédécesseur, Laurent Gbagbo, condamné à 20 ans de prison par la justice ivoirienne dans le cadre de l’affaire dite de casse de la BCEAO.
« Dans le souci de renforcer la cohésion sociale, j’ai signé un décret accorla grâce présidentielle à M. Laurent Gbagbo, a déclaré le président ivoirien lors de son discours à la nation, ce samedi 6 août. J’ai également demandé qu’il soit procédé au dégel de ses comptes et au paiement de ses arriérés de rentes viagères. », a indiqué le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara.
Poursuivi par la Cour pénale internationale suites aux violences post électorales de 2010, Laurent Gbagbo a été détenu à la Haye pendant une dizaine d’annés, avant d’être acquitté. Pendant sa détention àla Haye, ses rentes viagères dues à sont titre d’ancien chef d’État ainsi que ses comptez bancaires avaient été gelées tandis la justice ivoirienne l’avait condamné en son absence.
Outre le blanchiment de l’ex-chef de l’État ivoirien, le président Ouattara a, dans un autre décret signé, accordé une « libération conditionnelle » à deux anciennes figures de l’armée ivoirienne: le contre-amiral, Vagba Faussignaux, ex-patron de la Marine, condamné, lui aussi, à 20 ans pour son implication dans la crise post-électorale de 2010-2011 et le commandant Jean-Noël Abehi, anciennement chef de l’escadron blindé de la gendarmerie d’Abidjan et condamné pour complot.
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