La famille des Organisations de la société civile au Burkina (OSC) vient de s’agrandir avec la création du Front de libération nationale (FLN). Ce mouvement qui regroupe 62 structures a été présenté à la presse ce jeudi 18 août 2022 à Ouagadougou.
Constituer un « sanctuaire nouveau de l’action pure pour la restauration du territoire national ». Telle est la raison de la création du nouveau mouvement, le Front de libération nationale (FLN). Le patriotisme dans le sang, dans le cœur et dans le comportement se veut le leitmotiv de cette nouvelle organisation de la société civile. Marcel Tankoano et ses camarades disent être mus par le seul intérêt de la restauration de l’intégrité territoriale.
Lire aussi:Mouvement politique : le Front patriotique est né « pour la refondation »
Le FLN sur les traces des grands hommes de l’histoire du Burkina
Pour les premiers responsables du FLN, les devanciers leur ont laissé un territoire avec la haute et sacrée valeur de l’intégrité. Il importe, disent-ils, de tout faire pour préserver cet héritage. C’est pourquoi, ce front de libération dans sa lutte contre les terroristes compte avancer éclairé par la lumière de ceux qui ont marqué l’histoire du pays. Ils veulent pour ce faire s’inspirer de l’audace du général Aboubacar Sangoule Lazimana, de la détermination de Naaba koom II, de l’intelligence de Naaba Tigré, de la sagesse de Guimbi Ouattara et de la bravoure de Diaba Lompo. « Nous savons que nous ne sommes pas seuls dans cette lutte, nos pères veillent sur notre combat » ont-ils soutenu.
Faire front commun avec les FDS dans la lutte contre le terrorisme
Conscient que l’unité nationale est l’un des pans pour gagner la guerre contre le terrorisme, Marcel Tankoano a invité les Burkinabè à se mettre au-dessus de leurs intérêts personnels, pour penser nation. « À ceux dont le cœur saigne à chaque larme de ces citoyens, femmes et enfants pris entre deux feux, le FLN les exhorte à rejoindre ses rangs pour qu’unis autour de l’action des FDS et des VDP, tous sonnent le glas de l’emprise terroriste pour dresser le cimetière éternel du terrorisme », a-il-lancé. Il encourage les Burkinabè à faire leurs cette citation de Thomas Sankara : « Là où s’abat le découragement s’élève la victoire des persévérants ». En attendant le lancement officiel de ce mouvement à Koudougou, le mot d’ordre est celui de la lutte patriotique et sans merci contre le terrorisme. Car pour le FLN, c’est la Patrie d’abord.
Lire aussi: Première adresse à la nation : le président du MPSR décline son agenda
Camille Baki
