Le jeudi 1er septembre 2022 le Comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque (CNSPM), a animé une conférence de presse sur le bilan du hadj 2022. Cette rencontre présidée par Mamadou Sawadogo, secrétaire permanent du CNSPPM, a réuni en plus des Hommes de médias, certains pèlerins.
Le 6 juin dernier, l’ensemble des acteurs du hadj se sont réunis pour procéder à l’accomplissement d’un contrat social pour le lancement officiel du hadj 2022 avec pour défi, l’organisation des activités du 5e pilier de l’Islam a indiqué Mamadou Sawadogo secrétaire permanent du Comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque (CNSPM) dès l’entame de cette conférence. Avant d’ajouter, que cette activité vise à informer l’opinion publique sur le déroulement du hadj 2022. C’est un satisfecit qui se dégage du coté des premiers responsables du comité d’organisation de l’édition 2022 du hadj. En effet selon Mamadou Sawadogo, tout c’est bien passé et ce de la signature de la convention au retour effectif des pèlerins, en passant par les inscriptions sur la plateforme saoudienne, les missions et rencontres préparatoires entre les acteurs et le déroulement du hadj en territoire saoudien. En sus pour ce pèlerinage, Mamadou Sawadogo affirme que le comité a bénéficié de soutiens multiformes de différents acteurs intervenants dans le hadj. Il s’agit entre autres, de la gratuité des vaccins, des tests PCR, des masques offerts par le ministère de la Santé; du maintien de la location de trois ambulances pour les situations d’évacuation par le comité, de l’obtention du service minimum de base auprès de la Mouassana ( une société saoudienne de prestations de services qui propose des repas, l’hébergement et autres aux pèlerins pendant le hadj).
Les insuffisances du hadj 2022
“Comme toute œuvre humaine, il reste que le déroulement de ce hadj ne s’est pas fait sans difficultés” dira Mamadou Sawadogo. Pour lui “l’arbre ne doit pas cacher la forêt”. En effet, il affirme que cette édition à connu aussi quelques difficultés et des insuffisances dont les plus frappantes sont: l’annonce tardive des programmes de vol due à la signature tardive des contrats de location des sièges du comité à Médine et à la Mecque, l’absence d’un représentant de l’avionneur à Djeddah pour faciliter l’embarquement des pèlerins et des bagages, surtout de l’eau bénite zam zam, l’absence de synergie entre les acteurs (transporteurs, société de handling, Comité et agences de voyage.
Des pistes de solutions pour corriger les difficultés rencontrées dans l’organisation du hadj
Pour corriger les difficultés constatées, Mamadou Sawadogo propose des pistes de solutions. C’est pourquoi, le CNSPM propose pour les prochains pèlerinages la fixation d’une date butoir pour la sélection du transporteur aérien et la fixation du coût du hadj, la mise à disposition par les agences de voyage des listes des pèlerins dont ils ont la charge, entre 3 jours à une semaine selon les exigences de la régie ou de l’avionneur. Enfin, La sensibilisation des pèlerins sur la discipline et les pratiques interdites, la rédaction d’un manuel de procédures sur l’organisation du hadj.
Pour terminer, il ajoute que malgré l’annonce tardive de la tenue du hadj cette année, le comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque (CNSPM) en seulement 4 mois a accompli un travail appréciable et à cet effet, il affirme que le bilan du hadj 2022 est globalement satisfaisant. Mamadou Sawadogo ajoute que, malgré ce bilan satisfaisant le comité ne dispense pas de présenter ses excuses à l’ensemble des organisateurs aux pèlerins, aux partenaires saoudiens pour les insuffisances constatées dans le processus. “Nous avons tiré les leçons nécessaires pour améliorer les éditions future” a conclu Mamadou Sawadogo.
Stéphanie BARRO
