Développement humain : le Burkina Faso en régression, selon le PNUD
Les représentants du programme des nations unies pour le développement (PNUD) au Burkina, ont procédé à une présentation du rapport sur le développement humain 2021-2022, lors d’une conférence de presse, ce jour 12 septembre 2022 à Ouagadougou. Il ressort du document que tous comme les autres pays du monde, le Burkina Faso connait une baisse en matière de développement humain, ces deux dernières années. Mais des avancées ont été également remarquées.
Les crises sécuritaires, humanitaires et sanitaires ont causé une baisse du développement humain de 90% des pays du monde. Selon Dr Elsie Laurence Chounoune, représentante, résidente du PNUD au Burkina Faso, les gouvernements ont tendance à proposer des solutions de développements à court terme et c’est pour cela que le monde continue de régresser. Pour elle, le Burkina a certes reculé mais il y’a des améliorations au niveau de l’indice de développement humain (IDH), de l’éducation et de l’espérance de vie. Et des efforts restent à faire
Le PNUD a élaboré le rapport sur le développement humain au regard des crises auxquelles le monde fait face. L’éducation, la santé, le niveau de vie, doivent être les principales priorités du Burkina.
Le PNUD recommande donc une reforme de ces secteurs. L’investissement, l’assurance, l’innovation sous toutes ses formes sont des politiques de développement a encouragé également.
C’est en présence du ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Dr Seglaro Abel Somé, que le rapport a été présenté. Il affirme que les priorités du plan d’action de la transition vont dans ce sens à savoir l’investissement dans le capital humain et dans l’énergie. Il reconnait que la mise en œuvre des politiques de développement présente des difficultés. Mais que les recommandations du PNUD seront prises en compte pour un meilleur développement du Burkina.
Quant à Barbara Manzi, coordonnatrice résidente des Nations-Unies, les Nations-Unies vont continuer à être aux côté du peuple burkinabè. Rappelons également que l’ex-ministre Pierre Claver Damiba était présent à cette connférence de presse.
Sarah Daboné (stagiaire)