Audience du PM : La Banque Mondiale et le FMI engagés à soutenir l’agenda actuel du Burkina
(New York, 21 septembre 2022) (TU -4) Le Premier Ministre Albert OUEDRAOGO a reçu en audience dans la soirée du 20 septembre, les représentants pour l’Afrique de la Banque Mondiale (BM) Abdoul Salam BELLO et du Fonds Monétaire International (FMI) Regis O. N’ SONDE, à la tête d’une délégation conjointe. Au menu des échanges, les opportunités de financement de ces institutions pour le Burkina Faso.
A l’occasion, ils ont réitéré au Chef du Gouvernement burkinabé, l’engagement de la Banque mondiale et du FMI, à soutenir l’agenda de la Transition, notamment le Programme d’Urgence de la Transition (PRUT) et le Plan d’Actions de la Transition (PAT) qui s’inscrivent respectivement dans des délais de court (15 mois), de moyen et long terme (2 ans et plus).
Le FMI a créé une fenêtre de financement qui sera validée en octobre prochain pour soutenir les politiques de sécurité alimentaire et de dotation des facteurs de production tels les engrais, à travers l’ouverture d’un fonds d’urgence de 70 millions de DTS disponible pendant 12 mois, a annoncé le représentant du FMI. Ces financements sont destinés à soutenir la résilience des économies africaines éprouvées par la crise russo-ukrainienne.
La Banque Mondiale pour sa part a ouvert un fonds de 300 millions de dollars depuis 2021, pour soutenir des projets sur la sécurité alimentaire et l’énergie, a expliqué Abdoul Salam BELLO. Il a annoncé en outre que son Institution a développé d’autres instruments, notamment un livre blanc pour le financement de la digitalisation de l’éducation, et que ces instruments pourraient représenter des opportunités de financement de l’éducation pour le Burkina Faso.
Le Chef du Gouvernement burkinabé, Dr Albert OUEDRAOGO, a salué les efforts de ces deux institutions dans l’accompagnement du Burkina Faso depuis plusieurs décennies, et surtout leur volonté de poursuivre cet accompagnement au moment où notre pays traverse une crise sécuritaire, humanitaire et alimentaire, difficiles. Il a également rappelé les attentes de la Transition vis-à-vis des bailleurs traditionnels comme la BM et le FMI, et plaidé pour un assouplissement des conditions et des procédures de financement des projets de développement au regard du contexte du Burkina Faso.
DCRP/Primature