Utilisation de la dolomie à Boulbi : les résultats satisfont et convainquent d’autres producteurs de riz
Les responsables de l’entreprise COVEMI, entreprise de production de la dolomie, étaient à Boulbi, à la périphérie de Ouagadougou, le jeudi 10 novembre 2022. Objectif, constater les résultats des effets de la dolomie chez les producteurs qui l’ont expérimentée ; saisir cette occasion pour présenter le produit aux autres producteurs.
Si au départ, ils étaient moins de 5 producteurs de riz à Boulbi à s’intéresser et à expérimenter la dolomie, aujourd’hui ils sont plus que la trentaine. Ils veulent aussi enrichir et fertiliser leur sol pour un riz de qualité, après que David Thomas Zongo et Oumarou Ouédraogo leur ont prêché la bonne nouvelle de ce produit. D’où cette importante mobilisation de ces producteurs pour venir prêter oreille attentive à ce que les responsables de la COVEMI et les agents de l’agriculture dont le directeur provincial de l’agriculture leur diront sur les bienfaits et la nécessité d’utiliser cette trouvaille, qu’est la dolomie pour des rendements en qualité et en quantité.
Ces producteurs avant les échanges, ont eu droit à une visite guidée dans la parcelle de production de Oumarou Ouédraogo. C’est ainsi, ils ont pu constater par eux-mêmes, la différence qui existe entre les parties ou la dolomie a été appliquée et les autres portions ou d’autres engrais ont été utilisées. La différence est toute nette. Non seulement, le riz présente une belle physionomie mais aussi les grains de riz sont bien gros. Ce n’est d’ailleurs pas le seul avantage lié à l’utilisation de cet amendement. En effet, la dolomie coûte aussi moins cher, et améliore le rendement des plants plus que les autres engrais. Ce n’est donc pas Yacouba Nebié, producteur de maïs à Kayerobo à Léo qui dira le contraire.
Le représentant du chef du village, le porte-parole des producteurs de Boulbi, n’ont pas caché leur joie d’entendre et de savoir qu’il existe un amendement appelé la dolomie, capable de restaurer leur champ. Ils n’ont pas tari de questions pour comprendre et cerner le plus que ce fertilisant peut apporter comme plus-value à leur production. Ils ont été édifiés par Mounir Ky de la COVEMI, qui n’a pas manqué d’indiquer à ses interlocuteurs que la dolomie contient du calcium, qui est un élément décisif pour restaurer non seulement les sols, les fertiliser et les enrichir. Convaincus, ces producteurs de riz ont exprimé le besoin d’expérimenter ce produit la saison à venir. Ils ont reçu les garanties que l’entreprise fera tout, pour mettre à leur disposition la dolomie, ce dans les meilleurs délais avec des conditions souples.
Samuel Toé, grand producteur dans la vallée du Sourou, a été séduit lui aussi par les résultats de la dolomie. Lui et ses coopératives dépensaient plusieurs millions pour acheter l’engrais alors que dit-il, il y a ici un produit qui peut faire l’affaire. « On verra comment travailler avec les responsables pour avoir la dolomie pour les producteurs du Sourou », a-t-il déclaré.
En attendant la saison prochaine, David Thomas Zongo et Oumarou Ouédraogo se frottent les mains, et ce grâce à la dolomie, ils entendent étendre l’utilisation de la dolomie à une grande partie de leur champ l’année prochaine.
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Camille Baki
Munir Ky est agent de L’observateur ou de Covemi? Ou ce n’est pas la même personne?