Société

Autosuffisance alimentaire, la Transition déploie les grands moyens

L’une des ambitions du Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE et de l’ensemble du Gouvernement est de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population. Pour cela d’importantes mesures vont être mises en œuvre pour l’intensification de l’agriculture irriguée et la protection sanitaire du cheptel.

Et la cérémonie de lancement officiel de la campagne agricole de saison sèche 2022-2023 et de la campagne nationale de vaccination 2022-2023 contre la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB), la peste des petits ruminants (PPR) et la maladie de Newcastle (MNC), tenue le jeudi 24 novembre 2022 à Tanghin-Woobgo, dans la commune de Sabou, région du Centre-Ouest est le top départ de la mise en œuvre des ambitions du Gouvernement. Présidée par le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma BAZIE, représentant le président du Faso, cette cérémonie est placée sous le thème : « Intensification de l’agriculture irriguée et protection sanitaire du cheptel : une nécessité pour le renforcement de la résilience des agropasteurs dans un contexte de défi sécuritaire ».

Cette décision d’investir de gros moyens dans la redynamisation de l’agriculture irriguée et la protection de cheptel a été prise, selon le ministre d’État représentant le chef de l’État, dans le but de s’adapter à la situation sécuritaire difficile et pour faire face à la dégradation de la situation alimentaire et nutritionnelle occasionnée par la baisse de la production agro-sylvo-pastorale et halieutique 2021. « Nous avons opté de booster la production agricole irriguée, à travers la mise en œuvre d’un plan global de relance de l’agriculture irriguée assorti d’un plan opérationnel d’envergure pour la agricole de saison sèche 2022-2023″, a t-il signifié, et d’ajouter : “à travers cette opération, il est recherché la dynamisation de l’agriculture irriguée en vue de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population ». Pour ce faire, il est prévu la confortation de quatre (4) barrages dans les régions du Centre-Sud, du Plateau Central et du Nord en vue de soutenir la production, l’appui à la valorisation des moyens et petits périmètres irrigués, l’accompagnement pour la mise en valeur de 250 modèles d’exploitation agricole déjà réalisés et l’aménagement de 100 nouveaux sites.

Toute chose qui va permettre à terme, l’accroissement d’au moins 50% de la productivité des périmètres irrigués, la production de 65 280 tonnes de céréales (maïs et riz), la production de 109 948 tonnes de produits maraîchers (tomate, oignon et pomme de terre), l’aménagement et la mise en valeur de 350 hectares de périmètres irrigués autour de forages dont au moins 30% des superficies seront octroyées aux personnes déplacées internes (PDI).Le Gouvernement compte, pour la réussite des activités, sur l’ingéniosité des producteurs et productrices agricoles qui bénéficieront dans le cadre de la mise en œuvre de ce plan, d’un appui en intrants et équipements. Le coût prévisionnel du plan opérationnel de production agricole de la saison sèche 2022-2023 est de dix milliards six cent vingt-quatre millions six cent trois mille trois cent vingt-six (10 624 603 326) FCFA, dont huit milliards cent quarante millions dix-neuf mille sept cent seize (8 140 019 716) FCFA sont déjà mobilisés. Par ailleurs, pour protéger le cheptel qui est confronté à une forte récurrence de certaines maladies qui limitent sa productivité et la compétitivité des productions animales, le représentant du président du Faso a indiqué que des dispositions sont aussi prévues. « Au regard des cibles que nous nous sommes fixées dans la couverture vaccinale contre ces maladies, à savoir 65%, 64% et 70, respectivement contre la PPCB, la PPR et la MNC, nous devrions vacciner au cours de cette campagne 6 500 000 bovins, 14 000 000 de petits ruminants et 32 000 000 de volailles, pour la période allant de novembre 2022 à mars 2023. L’amélioration de la santé des bovins contribue directement à l’accroissement des revenus des éleveurs par la pratique de l’embouche et indirectement à la sécurité alimentaire par l’amélioration de la productivité agricole, à travers l’accroissement du taux d’adoption des outils de préparation du sol », a dit le ministre d’Etat Bassolma Bazié.

Deux milliards huit cent quarante-neuf millions huit cent quatorze mille six cent quarante (2 849 814 640) FCFA seront mobilisés pour cette campagne de vaccination. Et déjà, deux milliards trente-six millions sept cent quatre-vingt-deux mille trois cent quarante (2 036 782 340) sont déjà acquis. Le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Dr Dénis OUEDRAOGO, a réaffirmé la position stratégique du développement agropastoral dans les priorités du Gouvernement engagé à réunir les conditions d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable au Burkina Faso.

La cérémonie a été l’occasion de primer les meilleurs agents vétérinaires et les vulgarisateurs volontaires villageois pour leurs performances vaccinales réalisées au cours de la campagne écoulée. Des coopératives agricoles ont reçu des équipements et des intrants agricoles.

DCRP/MFPTPS

Crédit photo : DCRP/MARAH

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