A trois mois du prochain FESPACO prévu pour se tenir du 25 février au 04 mars 2023, le comité d’organisation a donné une conférence de presse ce 1er décembre. Objectif : confirmer officiellement, la tenue de cette foire du 7e art et présenter le logotype de cette 28e édition.
Le SIAO et la Semaine nationale de la culture SNC-Bobo 2022, ont récemment été reportés compte tenu de la crise sécuritaire. La 28e édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO), fort heureusement ne connaîtra pas le même sort que les autres événements culturels cités plus haut. La 28e édition du FESPACO est ainsi annoncé se tenir du 25 février au 04 mars 2023. Elle va offrir aux professionnels du 7ème art, ainsi qu’aux cinéphiles, un espace de rencontres et d’échanges pour le développement de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel. Le retenu thème est : « Cinémas d’Afrique et Culture de la paix ».
Le délégué général du FESPACO, Moussa Alex Congo, a expliqué que lui et ses collaborateurs sont en plein dans le visionnage des films. « certains seront présentés à la presse sûrement. Malgré le contexte sécuritaire nous saluons la constance de nos partenaires locaux et internationaux. Nous sortons à peine d’une édition et nous sommes à nouveau dans une nouvelle organisation. On était déjà bien avancé et la décision du gouvernement ne peut que nous réjouir », a-t-il confié, avant de rassurer les plus sceptiques qu’il n’y aura jamais de FESPACO au rabais mais une biennal recentré au niveau des professionnels avec l’implication du public.
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Selon le directeur de cabinet du ministre de la Communication, Galip Somé, le FESPACO se tiendra conformément à la décision du président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré qui a constaté une avancée significative des préparatifs. « L’édification d’un cinéma compétitif et attrayant dans un contexte de résilience, commande que nous puissions redimensionner le format de la 28ème édition du FESPACO sans pour autant la dévoyer », a-t-il déclaré.
Parlant du thème, le représentant du ministre de la Communication a souligné qu’il est très évocateur lorsque nous connaissons le pouvoir d’influence et d’éducation du cinéma. « le 7e Art influe nécessairement par ses messages et images sur nos valeurs et nos comportements. C’est pourquoi, la culture de la paix en tant que processus permanent doit transparaitre dans les créations cinématographiques. Il y va de l’évolution et de la survie même de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel », a-t-il soutenu.
W. Harold Alex Kaboré
