Société

Situation nationale: L’APP propose un gouvernement d’union nationale et la nomination d’un vice président civil

Dans cette tribune, la composante ”Autres partis politiques” se prononce sur la situation socio-sécuritaire au Burkina Faso. Pour un pays de paix, elle recommande la mise en place d’un gouvernement d’union nationale et la nomination d’un vice président civil.

Le Burkina Faso, depuis 2015, fait face à des attaques de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et à l’organisation État islamique qui ont occasionné des pertes massives en vie humaine de nos FDS et civiles et contraint des millions de personnes à fuir leur foyer. Ces derniers mois, une partie de l’armée n’a cessé, selon elle de tenter d’apporter des solutions adaptées tout en mettant en déroute l’esprit démocratique et républicain du peuple Burkinabè par les évènements du 24 Janvier et 30 Septembre 2022. Ces recours semblent ne pas être répondre aux aspirations du peuple Burkinabè puisque le pays continue de subir les exactions terroristes.


C’est pourquoi , la coordination de la composante Autres Partis politiques par la présente déclaration, interpelle le chef de l’État, le capitaine Ibrahim TRAORÉ à entamer et à soutenir une dynamique de réconciliation nationale, à engager des réformes en faveur de la diplomatie de paix. Les Nations unies doivent davantage investir en amont des conflits, pour les prévenir, et en aval, pour construire des paix durables. Le renforcement des capacités en matière de médiation, d’alerte précoce et de soutien à la réconciliation et à la consolidation de la paix sont essentiels.
Nous pensons que nos autorités coutumières et religieuses, garantes de nos valeurs et de nos traditions ont un grand rôle à jouer à cet effet.

La justice, l’inclusion et la lutte contre la corruption sont en effet les conditions sine qua non pour permettre une réconciliation sincère et durable. L’APP propose dans ce sens la mise en place d’un gouvernement d’union nationale et la nomination d’un vice président civil.

La justice doit être rendue particulièrement dans les cas de violations graves du droit international humanitaire et des droits de l’homme. Il s’agit de garantir une reconnaissance aux victimes et de rompre le cycle infernal de la vengeance. Pour prévenir des nouvelles atrocités, les processus de réconciliation doivent accorder une place particulière à la mémoire et aux victimes. La coordination des Autres Partis politiques, recommande la justice transitionnelle, chose qui pourrait indéniablement contribuer à la réconciliation et à la paix au pays des hommes intègres.

L’enseignement à destination des plus jeunes doit prendre le relais pour éviter toute résurgence des divisions qui alimentent les violences. Il s’agit là de la responsabilité des gouvernements et des acteurs locaux, mais aussi celle du conseil de sécurité. Il est préoccupant de constater que subissent dans certains discours d’appel à la violence, de dénigrement et de division.

Dans ce contexte, la consolidation de la paix doit intégrer en amont cette préoccupation de réconciliation. Nous nous devons de promouvoir des processus les plus inclusifs possibles. Ils doivent associer les femmes, les jeunes, les acteurs politiques et de la société civile, les responsables communautaires, coutumiers et religieux.

Cher président ,


Cher vaillant peuple du Burkina Faso,

La réconciliation nationale est indispensable pour bâtir une paix durable, c’est pourquoi elle doit figurer systématiquement parmi les objectifs que tout gouvernement doit se fixer.

Que Dieu bénisse notre cher patrie.

Pour la coordination des Autres Partis politiques,

Le Coordonnateur/ porte parole

François ZANGRE.

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