Coopération Burkina- France : «L’ambassadeur Luc Hallade et la force Sabre sur le départ »
Dès l’arrivée du capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir, les institutions françaises ont été attaquées. Ces attaques ont assombris davantage les relations entre l’Hexagone et le Pays des Hommes intègres . Selon le journal en ligne Africa intelligence, les jours sont comptés pour l’ambassadeur de France Luc Hallade et la task force Sabre . La diplomatie française a donc de l’eau dans le gaz au Burkina. « Sous pression et de plus en plus isolé par les nouvelles autorités, l’ambassadeur français, Luc Hallade, en fonction depuis septembre 2019, est sur le point de quitter son poste d’ici à la fin du mois. Ce départ, acté par Paris, a été précipité par une demande officielle des autorités burkinabè formulée en ce début d’année », a indiqué notre confrère qui poursuit en ajoutant que le couperet est déjà tombé pour son numéro 2, le premier conseiller Dominique Delpuech, à qui le Quai d’Orsay a intimé l’ordre, le 14 décembre, de rentrer en France via la procédure d’urgence de “vol bleu”.
Toujours selon Africa intelligence, le remplaçant du n2, le diplomate de carrière, René Consolo, est arrivé à Ouagadougou, dans la soirée du 2 janvier. Le nouveau venu est passé par les représentations françaises à Maputo (Mozambique), Taipei (Taïwan), Singapour puis Pékin (Chine), il a été directeur du Bureau français de coopération à Pyongyang (2019-2020) et promu, en décembre dernier, au grade de conseiller des affaires étrangères hors classe.
Ou allez ?
S’agissant de l’avenir de Sabre, la France cherche encore à trouver une porte de sortie pour sa task force Sabre, forte de 400 éléments des unités spéciales, puisque son départ est acté par Paris, poursuit notre confrère. « Le départ devrait intervenir au courant du mois de février, et ce, malgré les réticences du Commandement des opérations spéciales (COS) et du ministre des armées, Sébastien Lecornu ».
Sabre recherche, non sans difficulté, un point de chute, probablement en Côte d’Ivoire voisine. Après avoir un temps envisagé la ville de Korhogo, cité du nord finalement considérée comme trop proche de la frontière, puis Bouaké, située 200 km plus au sud, c’est désormais sur la capitale Yamoussoukro que Sabre pourrait jeter son dévolu, a conclu le site www.africaintelligence.fr
Synthèse de W. Harold Alex Kaboré