Defense & Sécurité

Insécurité dans Centre-Nord : SOS pour Pissila


La menace sécuritaire prend des proportions très inquiétantes à Pissila, une commune rurale de la province du Sanmatenga située à une trentaine de kilomètres de Kaya et traversée par la route nationale No3 Ouagadougou-Kaya-Dori.
A la suite de l’attaque terroriste du 15 décembre 2022 contre la base de l’unité d’intervention polyvalente de la police nationale qui avait fait 2 morts parmi les policiers et d’importants dégâts matériels, plusieurs voix réclamaient des premières autorités de la transition un renforcement de la sécurité dans la commune à travers l’installation d’un détachement des forces de défense et de sécurité (FDS) et un déploiement des volontaires pour la défense de la patrie (VDP).
La psychose s’est accentuée à Pissila depuis l’incursion d’individus armés dans la soirée du samedi 7 janvier 2023. Selon les informations, les visiteurs indélicats ont paradé dans la ville en sonnant la population de déguerpir dans 72 heures. Outre la population hôte, Pissila accueille de nos jours plus de 60 000 personnes déplacées internes (PDI) venues d’une vingtaine de villages de la commune et d’autres localités des provinces du Sanmatenga, du Namentenga et du Sahel.
Aux dernières nouvelles, Pissila se vide de sa population en raison des récentes menaces sécuritaires ; celle-ci se réfugie à Kaya déjà débordée par l’afflux massive des PDI.

Goussyamba Ouédraogo

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Un commentaire

  1. Il n’y a aucun vrai homme parmi eux ? Ils vont fuir continuellement comme cela ? Non…, il faut savoir niet à l’agresseur terroriste.

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