Jubilé de perle de Me Sankara : « Il mérite d’être honoré », Me Prosper Farama
Pour marquer d’une pierre blanche les 30 ans de son inscription au barreau burkinabè, Me Stanislas Sankara a organisé une série d’activités allant d’une messe d’action de grâce à une journée d’hommage et d’exposition. Le jeudi, 9 février 2023 dans son cabinet, hommage lui a été rendu par ses pairs et ses collaborateurs.
9 février 1993, cette date reste et restera gravée dans les annales de la carrière de Me Benewendé Stanislas Sankara. C’est à cette date, que l’homme animé du sens de la justice et de l’équité, s’est inscrit au barreau des avocats du Burkina Faso. Aujourd’hui, il est plus que comblé après 30 ans d’exercice de la fonction d’avocat. « Il y a 30 ans je réalisais mon rêve le plus grand et le beau de ma vie, celui de devenir avocat », s’est-il réjoui. Avant d’ajouter que son choix de porter la robe noire au col blanc, c’est pour défendre ses semblables, pour défendre ce qui est juste, un avocat au service de la vérité.
Pour ce jubilé de perle, Me Sanakra n’était pas seul. A ses côtés dans son cabinet, des personnalités, des anciens stagiaires. En lui, ses collaborateurs trouvent un homme résilient, qui a tenu face aux différentes difficultés qui se présentaient à lui. « Vous êtes et vous demeurez un exemple à travers l’exemple de vie que vous menez » reconnaissent les travailleurs de sa structure.
C’est d’ailleurs ce que pensent les anciens stagiaires du cabinet Me Sankara. Prenant la porte-parole en leur nom, Me Prosper Farama à son ancien maitre de stage : « vous méritez d’être honoré ». Honoré parce que dit-il, auprès de lui, ils (lui et ses camarades) ont appris le savoir, le savoir-faire, la technique et ce dans la défense de l’intérêt des peuples. Ils retiennent de lui que tout commence par une courtoisie et tout se termine par une courtoisie.
L’ancien bâtonnier Mamadou Savadogo, avoue que Me Benewendé Sankara est celui qui a gardé ses rêves intacts et ce après 30 années de profession. Intacts parce qu’il a démontré par sa profession qu’il est un avocat compètent, courageux et plein de grandeur. Celui-là même qui a pris Me Fréderic Titinga Pacere comme « père », selon l’ancien bâtonnier, a compris que l’honneur et le déshonneur ne dépendent pas de l’épée mais de celui qui tient l’épée. Et l’actuel bâtonnier de l’ordre des avocats, Me Siaka Niamba, de conclure en disant que Benewende Sankara est une source d’inspiration. « Dans l’ombre, vous avez inspiré beaucoup ».
Camille Baki
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