Emmanuel Macron en Afrique centrale : une tournée aux multiples enjeux
Le président français, Emmanuel macron entame ce mercredi 1er mars 2023 une visite de quatre jours dans pas moins de quatre pays d’Afrique centrale. Le chef de l’Etat français commencera cette tournée africaine par le Gabon où il prendra part au One forest summit, un sommet sur la préservation et la valorisation des forêts du bassin du fleuve Congo qui sont vastes de 220 millions d’hectares et représentant le deuxième massif forestier et le deuxième poumon écologique de la planète après l’Amazonie.
Après Libreville, Emmanuel macron est attendu en Angola le 2 mars. A Luanda, la capitale angolaise, il sera question de lancer un partenariat de production franco-angolaise dans le domaine agricole. Une étape non moins importante alors que Paris affiche sa volonté de renforcer ses relations avec les pays anglophones et lusophones.
La suite du périple d’Emmanuel Macron prévoit une visite dans les deux Congo (Brazzaville et Kinshasa). Là encore, il y aura au menu le renforcement de la coopération avec les deux pays, un partenariat centré sur plusieurs secteurs dont la santé, l’éducation, et la défense.
Pour beaucoup, cette tournée du président français est une manière de redorer le blason de l’Hexagone en Afrique alors que sa présence, surtout militaire, sur le continent est de plus en plus contestée. Une visite donc en terrain miné et où les attentes sont on ne peut plus nombreuses.
Quelques jours avant sa tournée africaine, Emmanuel Macron avait prononcé un discours à l’Elysée, intitulé « Notre futur », dans lequel il a décliné sa vision de ce que sera désormais la relation entre l’Afrique et la France, proposant un « nouveau modèle de partenariat ». Le président français a, à cette occasion, annoncé le retrait progressif de l’armée française sur le continent. « La transformation débutera dans les prochains mois avec une diminution visible de nos effectifs et une montée en puissance dans ces bases de nos partenaires africains », a, en effet, déclaré le chef de l’État. Outre ce volet, cette nouvelle approche de la politique africaine de la France place au centre des préoccupations les investissements pour le climat, l’éducation, la santé, l’emploi, la formation, la transition énergétique, etc.
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