Société

Menaces contre les politiques et les citoyens: ‘un autre mal en plus du terrorisme”, François Zangré

La composante ”Autres partis politiques” tire la sonnette d’alarme sur ce qu’elle a appelé un autre mal qui guette le Burkina Faso en plus du terrorisme. Il s’agit des menaces dirigées contre les hommes politiques et d’autres citoyens. Dans leur déclaration, les membres des ”Autres partis politiques” appellent les autorités à agir vite pour mettre fin à ces dérives.

Nous assistons de plus en plus à une dérive de certaines personnes dites activistes où leaders d’opinion à l’égard des acteurs politiques et certains citoyens burkinabè , chose qui risque de créer une fissure sociale déjà dégradante.

Pour nous , c’est simplement le système politique qui doit changer avec des fondements d’une véritable refondation à tous les niveaux et non la politique elle même qui doit s’éclipser, quand on sait que tout pouvoir est politique qu’il soit démocratique ou révolutionnaire car nous définissons la politique comme étant une vision, une diplomatie ou un instrument incontournable de gouvernance d’un Etat.

De ce fait nous invitons les autorités en place à interpeller les concernés à la raison pour qu’ensemble nous construisons un Burkina de paix, de sécurité, de quiétude tout en préservant nos valeurs sociales et culturelles pour que notre cher Faso reste à jamais infaillible, un pays où il fait bon vivre.
Notre système politique doit tracer des sillons d’un développement économique durable, politique , social et culturel gage de paix et de cohésion sociale.

La composante Autres Partis Politiques appelle tous les burkinabè à maintenir et à sauvegarder l’unité nationale ,la cohésion sociale dans toute épreuve de la vie. Ces valeurs doivent être sauvegardées comme nos ancêtres l’ont fait depuis la nuit des temps.

Nous soutenons tous activement la transition en cours dirigée par le Capitaine Ibrahim TRAORE, mais les choses seraient moins pénibles et moins désespérées si nous restons pouvoir comme population attachée aux valeurs qui ont forgé la réputation des Burkinabè et au nombre desquelles la tolérance, la solidarité le respect des anciens étaient à souligner.

Au fil des violences sociales et nationales nous avons assisté à une forte érosion de ces valeurs. Cela nous a empêché de réussir l’union sacrée avant de nous engager dans la guerre contre les terroristes. Cela a développé des contre valeurs négatives qui ont donné de la force à la division et à l’esprit de haine qui gangrènent maintenant la vie nationale. Il y’a bien des axes sur lesquels nous pourrions nous appesantir en critiques et demandes. Pour l’heure nous demandons à la fois aux autorités et aux populations une franche démarcation par rapport à ceux qui se sont spécialisés dans le travail d’insulteur et de menaceur public.
Si l’on veut favoriser la cohésion sociale pour apporter à nos forces combattantes l’élément de soudure qui manque, il faut passer par là.
Il faut commencer par mettre fin au travail de dénigrement de la classe politique comme si l’on pouvait s’en passer et comme si nous avions des saints politiques comme références désormais.
Au mal terroriste nous sommes entrain de rajouter cet autre mal aux conséquences tout aussi tragiques.

L’APP réitère son engagement auprès du chef de l’Etat et lui demande la mise en place d’un gouvernement d’Union nationale pour sauvegarder l’unité nationale et favoriser l’apport de tous vers un Burkina meilleur.

Que Dieu bénisse le BF!

Coordonnateur des APP

François ZANGRE

Chevalier de l,Ordre de Mérite Burkinabè

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