Economie

2e édition de la Rencontre des patrons d’Afrique : ce sera les 13 et 14 juillet à Ouaga

En juillet prochain, Ouagadougou sera, deux jours durant, la capitale du patronat africain. En effet, la capitale burkinabè abritera les 13 et 14 juillet la 2e édition de la Rencontre des patrons d’Afrique au Burkina (REPAB). Un millier de participants est attendu à ce rendez-vous d’échanges et de partage d’expériences. Les couleurs de l’événement ont été annoncées ce 26 avril 2023 à la faveur d’une conférence de presse d’installation des membres du Comité scientifique.

Photo de groupe entre l’équipe du Comité scientifique et des membres du Patronat burkinabè

La Rencontre des patrons d’Afrique au Burkina (REPAB) est portée par leConseil national du patronat burkinabè (CNPB). Il s’agit d’un rendez-vous d’échanges sur diverses thématiques entre les acteurs du monde des affaires et les décideurs politiques et administratifs à l’échelle nationale et régionale dans l’optique de trouver des solutions aux préoccupations du secteur privé et de booster sa contribution au développement économique et social. A l’instar de l’édition précédente, plusieurs profils de participants sont attendus à la REPAB version 2023, notamment des acteurs économiques de premier et de second plan, des autorités politiques et administratives, des patronats frères d’Afrique et du monde, les communautés économiques régionales, des experts, de jeunes entrepreneurs, pour ne citer que ceux-là. En gros, un millier de participants sont attendus.

Le 1er vice-président du CNPB, Seydou Diakité a présidé l’installation du Comité scientifique

De quoi est fait le menu de l’édition 2023 ? Le programme s’annonce riche et varié, à en croire en tout cas les organisateurs. En dehors d’une cérémonie d’ouverture, il y aura, entre autres, des communications, des expositions, des salons privés ; des rencontres d’affaires ; un programme dédié aux étudiants ; du mentoring pour les jeunes entrepreneurs ; des succès stories et la « Nuit de l’employeur », une idée originale de la CNPB et activité phare de la REPAB. Cette Nuit de l’employeur sera l’occasion de de distinguer le meilleur employeur de l’année. Côté innovation, la REPAB 2023 accueillera l’Assemblée générale de la Fédération des patronats d’Afrique de l’Ouest (FOPAO) qui constitue un tremplin d’échanges entre les patronats de l’espace communautaire sous régionale.

Le président du Comisté scientifique, Issa Compaoré

A un peu moins de trois mois de l’événement, le Comité scientifique a été installé ce 26 avril 2023. Composé de huit membres issus de différentes entités, avec à sa tête le Dr Issa Compaoré, ce Conseil scientifique aura entre autres missions de déterminer les grands axes de réflexion de la REPAB qui feront l’objet d’échanges au cours des panels et autres ateliers ; de constituer les jurys pour les différents trophées ainsi que les termes de référence et d’assurer le reporting et l’évaluation de la Rencontre.

La REPAB 2023 sera ”l’occasion pour les patrons d’Afrique de présenterles opprtunités d’investissement et les potentialités du continent aux investisseurs dans le le but de promouvoir les échanges intra et extracommunautaires”, estime Arouna Nikiema, président du Comité d’organisation

 « Intelligence artificielle : enjeux, défis et opportunités pour les pays africains » : c’est le thème retenu pour cette édition de la REPAB. Pour les organisateurs, ce thème est d’actualité d’autant plus que la question de l’intelligence artificielle et ses enjeux le monde du travail suscite beaucoup de débats dans les pays où elle est de plus en plus développée. Pas question pour les patrons d’Afrique de ne pas suivre le processus de développement dans le monde. Mais de façon pratique, les acteurs économiques caressent l’espoir que l’intelligence artificielle (IA) puisse améliorer la digitalisation des procédures administratives, notamment les paiements des droits de douanes et les impôts à la seule fin de faciliter leurs affaires.

La REPAB 2023 se tient dans un contexte de crises sécuritaire ou de trésorerie  pour nombre de pays africains, notamment de l’UEMOA. C’est le cas du Burkina qui est engagé dans une guerre contre les groupes armés terroristes depuis plusieurs années. Pour les organisateurs de l’évènement, celui-ci se veut donc un symbole de résilience.

Bernard Kaboré

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