Convergence des sciences et technologies vers la personne humaine : des chercheurs et des journalistes en parlent
A l’initiative de l’Association des journalistes et communicateurs du Burkina Faso (AJCS/BF), des chercheurs ont partagé leurs recherches sur la convergence des sciences et technologies vers la personne humaine avec des hommes et femmes de médias et des communicateurs. La formation a eu lieu ce jeudi 28 avril 2023 à Ouagadougou.
Ils étaient plus d’une dizaine de journalistes à l’école du Pr Jacques Simporé, du Dr Joseph Sawadogo, de Dr Djèneba Ouermi, pour ne citer que ces trois sur la convergence des sciences et des technologies vers la personne humaine. Les défis sont énormes dira le Pr Jacques Simporé et pour relever ces défis, les historiens contemporains ont un rôle important à jouer pour donner de la visibilité aux trouvailles des scientifiques. C’est pourquoi les chercheurs disent avoir besoin des médias pour transmettre leurs découvertes.
Au cours de cette formation organisée par l’Association des journalistes et communicateurs du Burkina Faso (AJCS/BF), les journalistes ont été éclairés sur les notions de Biologie moléculaire, de génétique moléculaire, de biotechnologie et bio-informatique, d’ADN, de ARN, de protéine et le lien entre ces trois notions, de maladie génétique etc. S’il est vrai que ces éléments, au nom du progrès, connaissent des modernisations, les chercheurs sont unanimes que l’aspect humain doit être pris en compte pour que cela ne soit pas ruine de l’âme comme disait Francois Rabelais de la “Science sans la conscience”.
Pour Karim Namaono, coordonnateur de l’AJCS/BF, ils ont voulu une rencontre entre les journalistes et les scientifiques pour discuter de certaines questions liées aux sciences et à la vie humaine. « Quand on parle de biotechnologie, d’intelligence artificielle, de génie génétique et de la recherche sur la biologie moléculaire, ce sont des notions abstraites pour les journalistes » reconnait Karim Namoano. L’objectif est donc, selon lui, de permettre non seulement aux chercheurs d’avoir des communicateurs et des journalistes qui donneront de la visibilité à leurs œuvres mais aussi pour les journalistes d’avoir les informations nécessaires à même de les guider dans leurs productions journalistiques. « Nous sommes convaincus qu’en échangeant avec des chercheurs qui sont des sources importantes et fiables, cela peut orienter et guider les journalistes » a soutenu le coordonnateur de l’AJCS/BF. Avant d’ajouter que leur souhait est que les publications des scientifiques burkinabè ne soient pas connues qu’à l’international seulement.
Les participants se sont réjouis de cette formation et ont formulé le vœu de voir se perpétuer une telle initiative pour le bonheur de tous. Aux communicateurs et aux journalistes, le Pr Jacque Simporé a laissé ce message en guise de conclusion : « si tu veux récolter en quelques mois, sème du mil ; si tu veux récolter en quelques années, plante des arbres ; mais si tu veux récoltera à l’infini, éduque les hommes ».
Camille Baki