Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé ce mercredi le Conseil des ministres qui a examiné plusieurs dossiers soumis à son ordre du jour et pris des décisions importantes sur la vie de la nation, selon le ministre Porte-parole du gouvernement, Jean-Emmanuel OUEDRAOGO.
Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions, le Conseil a adopté un projet de décret relatif au casier judiciaire central. « Nous avons entrepris au niveau du ministère un processus pour digitaliser la délivrance du casier judiciaire. En clair, nous souhaitons qu’à terme, chaque Burkinabè puisse, au lieu où il se trouve, pouvoir demander un casier judiciaire en ligne et se faire délivrer le document en ligne », a indiqué le ministre en charge de la justice, Mme Bibata NEBIE/OUEDRAOGO.
Selon elle, l’avantage de ce processus est qu’il permet d’avoir un document fiable avec la centralisation des informations sur les personnes condamnées.
Pour le compte du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Conseil a adopté le Plan de réponse et de soutien aux populations vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition pour l’année 2023. «Le plan a pour objectif d’améliorer l’accès à l’eau potable, aux intrants agricoles et aux équipements de production, mais aussi d’améliorer l’alimentation pour le bétail », a soutenu le ministre en charge de l’agriculture, Dénis OUEDRAOGO.
Ce plan, d’un coût global de 215 milliards de FCFA dont 70% est déjà mobilisé à ce jour, a introduit des innovations par rapport à sa configuration initiale qui accordait une place importante à l’assistance. Pour le ministre Dénis OUEDRAOGO, le gouvernement a donné des orientations pour qu’une partie de ces ressources consacrées à l’assistance puisse être utilisée pour soutenir la production afin d’améliorer la résilience des personnes concernées et en vue de l’atteinte des objectifs de production de la campagne humide 2023, qui est 5 milliards de tonnes pour tous les systèmes de production.
Au titre du ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes entreprises, le Conseil a approuvé la demande d’inscription des médicaments pharmaceutiques de spécialités sur la liste des biens et services soumis à la règlementation des prix.
Le ministre en charge du commerce, Serge PODA a indiqué qu’il y a deux types de médicaments en matière de produits de santé au Burkina Faso, à savoir les médicaments essentiels génériques et les médicaments de spécialités.
« Eu égard à l’actualité récente qui nous a permis de constater la flambée généralisée des prix des produits de spécialités dans les officines pharmaceutiques, ce rapport adopté nous permet de poursuivre la procédure en la matière pour fixer désormais des marges plafonds sur les prix des produits de spécialités », a indiqué le ministre Serge PODA.
Direction de la communication de la Présidence du Faso