Mohamed Bazoum n’est plus le président du Niger à partir de ce 26 juillet 2023. Un coup d’État dont il est victime a été confirmé mercredi soir dans une déclaration lue à la télévision nationale par un groupe de militaires se réclamant d’un Conseil national de la sauvegarde de la patrie.
Dans cette déclaration, les putschistes ont annoncé une série de mesures dont la suspension de la constitution et la fermeture des frontières.
C’est la fin d’un suspense sur fond de confusion qui aura marqué cette journée de mercredi dans un Niger agité.
Tôt le matin, les Nigériens s’étaient réveillés sous une situation particulière marqué par le blocage de l’accès à la présidence de la république par la Garde prétorienne. Un groupe de militaires ont ensuite pris d’assaut la télévision nationale tandis qu’un communiqué publié sur les comptes Facebook et Twitter de la présidence annonçaient une éventuelle attaque contre les auteurs de ces bruits de bottes. Puis les condamnations et les appels au maintien de l’ordre constitutionnel ont fusé de partout : la CEDEAO, l’Union Africaine, la France..
Lobspaalga.com
